Présentation « Diminution du nombre des mastectomies totales pour cancer du sein grâce au dépistage organisé : mythe ou réalité? » par Cancer Rose au 39èmes journées de la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire – Lille, 8 novembre 2017, https://www.jle.com/fr/revues/med/e-docs/le_depistage_organise_permet_il_reellement_dalleger_le_traitement_chirurgical_des_cancers_du_sein__310529/article.phtml Cancer Rose est un collectif de professionnels de la santé rassemblés en association.  Des médecins indépendants, ainsi qu’un docteur en toxicologie ont créé le site d’information www.cancer-rose.fr pour vous faire connaître les données scientifiques les plus objectives et les plus récentes sur le dépistage de masse du cancer du sein.  En décryptant et vulgarisant les études scientifiques les plus récentes, publiées dans les plus grandes revues médicales internationales, en analysant la controverse et en en proposant une analyse sociale et féminine,  notre objectif est d’informer les femmes concernées par le dépistage de masse afin de les aider dans leur choix et de mettre à disposition des médecins intéressés des outils d’information indépendants.  Cancer Rose fonctionne sans publicité, sans conflits d’intérêt, sans subvention.

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Diminution du nombre des mastectomies totales
pour cancer du sein grâce au dépistage organisé:
mythe ou réalité ?

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Vérifier si, en
France, la
généralisa0on du
dépistage organisé
des cancers du sein
s’est accompagnée
d’une diminu0on
des interven0ons
les plus mu0lantes,
les mastectomies
totales.
Un des
arguments mis en
avant par ses
par0sans serait
une diminu0on
des traitements
lourds, rendue
possible par des
diagnos0cs de
lésions plus
pe0tes.
Ce postulat n'a
pas été évalué en
France.
OBJECTIF DE L’ETUDE

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METHODES
Le programme de médicalisa7on des systèmes d'informa7on (PMSI) permet un recensement
exhaus7f des actes chirurgicaux réalisés en France.
Le nombre annuel
de mastectomies
totales est es7mé à
par7r du PMSI sur
les séjours classés
dans la racine de
GHM 09C04
"Mastectomies
totales pour tumeur
maligne".
Ce nombre de
séjours a été extrait,
année par année, à
par7r de la plate-
forme ScanSanté
res7tuant les
données du PMSI
(www.scansante.fr).
L'étude a porté sur la
période 2000-2016.
Grâce aux données
d'incidence des
cancers du sein
invasifs, disponibles
pour 2000, 2005,
2010 et 2012 sur le
site de l'INVS, on
calcule les ra7os
nombre de
mastectomies
totales pour 1000
nouveaux cancers.

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(Catégorie majeure de diagnos2c)
(Groupe homogène de malades)

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Avance /
RESULTATSLe nombre annuel de
mastectomies totales a
augmenté sur la période
étudiée, passant de 17.403 en
2000 à 19.997 en 2016.
CeHe augmentaIon est
staIsIquement significaIve.
Pour juger si un traitement
s’est allégé ou non, il faut
regarder si, pour un même
nombre d’indicaIons, on fait
plus ou moins d’actes.
Le raIo nombre de
mastectomies totales pour
1000 nouveaux cancers est
rest́é stable :
environ 400 m.totales pour
1000 cancers.

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DISCUSSION Les données du PMSI cons/tuent un recueil
exhaus/f de toutes les interven/ons réalisées en
France au cours d'une hospitalisa/on. Toute
diminu/on des mastectomies totales devrait donc
s'y retrouver.
Sur la période 2000 - 2016, nous constatons au contraire une
augmenta/on du nombre annuel de mastectomies totales et
une stabilité du ra/o nombre de mastectomies totales pour
1000 nouveaux cancers.
Deux hypothèses :
• La pe/te taille tumorale au moment du diagnos/c
ne serait pas un déterminant essen/el des
indica/ons de mastectomies totales posées.(d’autres
facteurs entreraient en jeu comme un sein de pe/te taille, ou une lésion
retro-mamelonnaire, ou les habitudes chirurgicales)
• La réduc/on des mastectomies totales permise par
des diagnos/cs de lésions plus pe/tes serait
annulée par un surcroît de mastectomies totales lié
aux surdiagnos/cs. (on opère des lésions qui ne sont pas des
carcinomes invasifs)

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La diminu)on des mastectomies totales
pour cancer du sein grâce au dépistage
organisé n'est pas confirmée par les
données du PMSI.
La communica*on
aux femmes sur le
dépistage doit
contenir ces
informa*ons.
CONCLUSION
Des études
complémentaires
seraient u*les
pour en préciser les raisons,
et notamment le rôle des
surdiagnos*cs. Les études de « vraie vie » :
une approche nécessaire et
complémentaire aux études
cliniques.
Real world data

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