Cette étude a pour objectif de mettre en lumière le quotidien des professionnels du recrutement.
Nous revenons avec eux sur la perception qu’ils ont de leur métier, les difficultés qu’ils peuvent rencontrer au quotidien, leur relation avec les candidats. Ce point est vraiment mis en avant lorsque l’on sait à quel point l’image de la profession peut être écornée.
Aussi, l’avenir du métier et la façon dont les recruteurs l’appréhendent fait office de 3ème partie.
L’étude vise notamment à :
- Mieux connaître le ressenti de celles et ceux qui évoluent dans le métier
- Cibler ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien
- Réfléchir et débattre de pistes d’améliorations
Livre blanc foxRH le recrutement dans tous ses états !
1. Une étude réalisée par FoxRH cabinet de recrutement spécialisé dans les
métiers RH, paie et droit social
Enquête :
Le recrutement dans tous ses états
2. Objectifs de l’étude
Cette étude a pour objectif de mettre en lumière le quotidien des professionnels du
recrutement.
Nous revenons avec eux sur la perception qu’ils ont de leur métier, les difficultés
qu’ils peuvent rencontrer au quotidien, leur relation avec les candidats. Ce point est
vraiment mis en avant lorsque l’on sait à quel point l’image de la profession peut être
écornée.
Aussi, l’avenir du métier et la façon dont les recruteurs l’appréhendent fait office de
3ème partie.
L’étude vise notamment à :
- Mieux connaître le ressenti de celles et ceux qui évoluent dans le métier
- Cibler ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien
- Réfléchir et débattre de pistes d’améliorations
Méthodologie
Cette étude a été réalisée auprès de 623 professionnels du recrutement entre le
03/04/2017 et le 28/04/2017,
Le questionnaire a été diffusé via internet :
Viadeo
Linkedin
Facebook
Mails privés ou professionnels : 20% des répondants
L’anonymat a été garanti lors de l’envoi du questionnaire.
80% des répondants
3. Leur sexe
Leur âge Ancienneté dans le métier
Leur localisation
65% sont des femmes
35% sont des hommes
Taille de l’entreprise Type d’entreprise
- Ile de France : 51%
- International : 10%
- Auvergne-Rhône Alpes : 10%
- PACA : 10%
- Hauts de France : 8%
…
13%
40%
31%
16%
18-25 ans 26-35 ans 36-45 ans 46-60 ans
13%
39%31%
11%
7%
1 an
2 - 5 ans
6 - 10 ans
10 -15 ans
Plus de 15 ans
18%
15%
10%
23%
34%
1-10 salariés
11-50 salariés
51-100 salariés
101-500 salariés
Plus de 500 salariés
65%
35%
0% 20% 40% 60% 80%
Entreprise
Cabinet de
recrutement
Typologie des répondants
4. Section 1 : Le métier de recruteur
Laurent Brouat
Poil à gratter du recrutement chez Link Humans
Qui dit que les recruteurs ont le monopole de l’humain ? En tout cas les professionnels du
recrutement sont motivés par l’humain.
Derrière ce mot qui ne veut strictement rien dire se cache le terme relation.
Car oui, pour être un bon recruteur, c’est bien la relation et la capacité relationnelle qui font la
différence.
La capacité du recruteur à créer de la relation sur la durée avec ses opérationnels mais aussi
ses candidats.
Cette dimension, souvent sous-estimée est pourtant un facteur de différenciation fort.
La meilleure recruteuse que je connaissais ? Elle s’asseyait avec l’opérationnel pour construire
le descriptif de poste pendant plusieurs heures et passait du temps sur le terrain. Elle
consacrait aussi toute une demi-journée par semaine à appeler ses candidats ou ex candidats
pour faire un suivi.
Quelles autres motivations selon les répondants ? Perpétuel changement et dimension
stratégique ! Autant la 1ère a du sens car le recrutement est un métier d’adaptation
permanente autant la 2e raison est un objectif et non une réalité. Je rêve d’un recruteur qui
devient Talent Acquisition non pas un simple maquillage sémantique mais une dimension
stratégique réelle avec de l’acquisition au sens marketing du terme.
Derrière la motivation pour faire ce métier se cache évidemment la formation. Comment les
recruteurs se forment aujourd’hui ?
Sur le tas avec très peu de formation formalisée ! C’est pour ça que nous voulons créer l’école
du recrutement d’ailleurs. Le recrutement s’apprend à l’oral avec une dimension débrouille
importante.
Dans les tâches les plus importantes du recruteur, on retrouve le brief de poste avec le
manager et je suis très heureux de retrouver cet élément en 1er… car sans brief, il n’y aura pas
de bon sourcing ni de bon entretien. On ne passe d’ailleurs jamais assez de temps sur le brief,
qui est la mère de tous les recrutements.
Editorial
« Le recruteur change la vie des gens ! »
5. Laurent Brouat
Deuxième élément de satisfaction pour moi est le fait de voir que 74% des recruteurs sont
plutôt satisfaits de leur métier… c’est un chiffre assez étonnant mais qui fait plaisir.
Pourtant, la question de la reconnaissance reste encore importante en interne comme en
externe. Seulement un plus de la moitié des répondants se sent reconnue…
D'ailleurs seules 51% des personnes se voient encore exercer ce métier dans 5 ans. Le
recrutement est pour beaucoup un métier de passage…j’aimerais tellement en faire aussi un
métier d’experts.
Quant aux outils qui vont transformer le métier; les recruteurs citent les réseaux sociaux, le big
data et la cooptation.
Quel tiercé étonnant ! Il y a à boire et à manger dans cette liste !
Les réseaux sociaux sont déjà un sujet de transformation… de la présence des recruteurs et de
leur visibilité et de plus en plus du sourcing.
Le big data qui est un terme fourre-tout me parait plus flou… je vois plus globalement, la
question des données avec des sujets de sémantique et de matching (que je trouve plus
intéressant que le terme Big Data). Enfin, la cooptation revient sur la table…ça fait plus de 20
ans que l’on parle de cooptation et personne n’a encore trouvé la formule miracle pour «
disputer » le marché. J’aurais presque placé la cooptation avant le Big Data tellement le
potentiel est énorme (sauf si la cooptation s’appuie sur les données).
Bref, vous l’avez compris, le recruteur fait un métier tout en paradoxes…et souvent navigue à
vue.
Pourtant je n’ai qu’un seul message : aimez votre métier et comme le disait un recruteur à
#TruNantes « Recruter, c’est changer la putain de vie de quelqu’un ».
7. 3%
9%
28%
44%
52%
76%
Autre
Par défaut
La communication
La dimension stratégique
Le perpetuel challenge
Le coté humain
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Commentaires :
Cette question à choix multiples met en évidence qu'une grande proportion des professionnels
interrogés déclare avoir choisi leur profession de recruteur pour le côté humain (76%), le
perpétuel challenge (52%) et la dimension stratégique (44%).
Ces résultats nous révèlent que les recruteurs ont des profils dynamiques, impliqués dans le
relationnel et conscients de leur impact dans la stratégie globale de la société dans laquelle ils
évoluent.
9% des professionnels exercent leur profession par défaut. Parmi eux, 55% accusent de 2 à 5
années d'expérience.
Pourquoi avez-vous choisi le métier de recruteur ?
8. 69%
31%
Apprentissage en poste Formation spécifique
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Commentaires :
Les résultats montrent qu’une grande majorité des professionnels du recrutement ont appris
leur métier une fois en poste (69%).
Ce chiffre peut s’expliquer par le développement de la formation en interne faite par les
salariés plus expérimentés.
Parmi les 31% ayant bénéficié d’une formation professionnelle au recrutement, on compte
deux fois plus de salariés exerçant en entreprise qu’en cabinet. Ces entreprises développent des
académies ou encore learning projects allant en ce sens.
Aujourd’hui les cabinets de recrutement sont prêts à recruter des profils inexpérimentés qu’ils
vont former en direct. Ces derniers vont donc apprendre leur métier principalement en poste.
Les entreprises ayant peut être moins de temps à y consacrer forment leurs collaborateurs en
externe ou dans leur université interne.
Avez-vous suivi une formation professionnelle spécifique au
recrutement ou avez vous appris votre métier en situation ?
9. 37%
28%
23%
8%
4%
Le brief avec le
client/manager
L'entretien Le sourcing La préqualification
téléphonique
Le débrief
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Commentaires :
88% des professionnels déclarent que les trois missions les plus importantes sont : le brief avec
le client/manager (37%), l’entretien (28%) et le sourcing (23%).
Ces trois étapes sont en effet clés dans le process de recrutement. Bien effectuées, elles
assurent un véritable gain de temps au recruteur et la garantie d’une bonne relation gagnant-
gagnant tant avec le client/manager que le candidat contacté et/ou reçu.
Quelle est selon vous la tâche la plus importante dans votre
métier de recruteur ?
10. 33%
48%
13%
5%
100% 75% 50% 25%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Commentaires :
81 % des professionnels déclarent faire un retour systématique (33%) ou quasi-systématique
(48%) aux candidats.
Les professionnels notent tous un manque de temps justifiant de leurs difficultés à atteindre les
100% de retours candidat.
« Je préviens les candidats reçus en entretien uniquement »
« Manque de temps car objectifs hebdomadaires à tenir. Chaque minute compte pour les
atteindre. »
« Je fais systématique un retour aux candidats rencontrés ou aux candidats qui me relancent. Je
ne peux pas faire de retour à TOUS les postulants… »
Prenez-vous toujours le temps de faire un retour aux candidats ?
11. 73%
27%
Non
Oui
Commentaires :
Seuls 27% des professionnels effectuent une prise de référence suite aux entretiens candidats.
Effectuer une prise de référence peut être énergivore pour les professionnels du recrutement. Il
peut être difficile de les obtenir de la part des candidats et d’avoir le contact en ligne ou par
mail.
Par ailleurs, la question des références relève un vrai débat, tant sur leur utilité véritable que
sur la méthode employée pour les obtenir. En effet, les candidats estiment que demander des
références dès le premier entretien peut être discriminatoire ou trop intrusif. Sa parole remise
en cause suite à un premier entretien, il aura le sentiment de ne pas avoir sa chance.
Réalisez-vous toujours un contrôle de référence
après un entretien?
12. 3%
51%
44%
2%
Mal préparés Moyennementpréparés Bien préparés Très bien préparés
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Commentaires :
54% des professionnels du recrutement estiment que les candidats sont moyennement (51%)
voire mal préparés (3%) aux entretiens pour lesquels ils sont reçus. Parmi eux, 42% exercent
dans des structures de moins de 10 salariés.
Cette majorité peut notamment s’expliquer par le caractère confidentiel que revêtent certains
recrutements, et va à l’encontre de la transmission d’informations claires tant sur le poste que
sur l’établissement en lui-même. De fait, il peut être difficile pour les candidats de se
positionner comme espéré.
Par ailleurs, on peut noter que plus les structures sont petites, plus elles considèrent les
candidats mal préparés : en effet, elles représentent plus de la moitié des réponses « mal
préparés ». On peut considérer que le manque d’information lié aux TPE (peu de visibilité sur
internet) n’aide pas les candidats à se préparer au mieux.
Dans l'ensemble, trouvez-vous les candidats que vous
recevez en entretien :
13. 18%
41%
24%
7% 8%
2%
20-25K€ 26-35K€ 36-45K€ 46-60K€ Plus de 60K€ Autre
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
Commentaires :
41% des répondants ont une fourchette de rémunération annuelle de 26-35K€.
71% des professionnels ayant entre 1 à 5 ans d’expérience dans la fonction ont ce niveau de
rémunération.
50% des profils justifiant de plus de 15 années d’expérience touchent plus de 60K€.
Quel est votre niveau de rémunération globale ?
14. 60%
40%
Non
Oui
Commentaires :
Les professionnels du recrutement sont majoritairement insatisfaits de leur rémunération, tous
niveaux d’expérience confondus.
Ces chiffres sont plus importants en région Hauts de France qui compte plus de 73% des
insatisfaits.
Toutes régions confondues, les professionnels ayant entre 1 et 5 ans d’expérience représentent
plus de 63.5% des insatisfaits.
Ils sont suivis par les 6 à 10 ans d’expérience à plus de 22.5%.
En êtes-vous satisfait ?
15. 20%
54%
21%
4%
1%
5
4
3
2
1
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Commentaires :
74% des professionnels du recrutement sont satisfaits voire très satisfaits du métier qu’ils
exercent, tout niveau d’expérience confondus. Cela met en exergue que l’exercice de leur
métier reste un plaisir malgré les attentes en termes de rémunération relevées dans la question
précédente.
Les 5% d’insatisfaits concernent très majoritairement des profils en début de carrière faisant
leurs premières armes dans la fonction et qui risquent de se tourner vers une autre profession à
court terme.
De façon générale, appréciez-vous votre métier
de recruteur ?
17. 51%
49% Non
Oui
Commentaires :
Près de 57% des professionnels exerçant en entreprise déclarent ne pas être reconnus à leur
juste valeur par leur direction contre 40% des professionnels exerçant en cabinet.
Ces chiffres mettent le doigt sur le fait que la direction peut être trop éloignée des réalités des
métiers du recrutement en entreprise. En effet, bien que stratégique les organisations peuvent
ne pas prendre la mesure du temps et de l’investissement qu’un bon recrutement exige.
Ces réalités doivent être plus présentes en cabinet du fait que cette profession constitue leur
cœur de métier.
Trouvez-vous que vous êtes reconnus à votre
juste valeur par votre direction?
18. 36%
64%
Non
Oui
Commentaires :
64% des professionnels interrogés se sentent reconnus à leur juste valeur par leurs clients.
Externe dans le cas d’un cabinet de recrutement et interne dans celui d’une entreprise au sens
plus classique. On parle alors ici des managers opérationnels chez qui seront amenés à travailler
les personnes recrutés.
Nous constatons une forte différence par rapport à la précédente question. Les clients bien que
très exigeants comprennent qu’il est difficile dans un marché du travail tendu de trouver les
candidats qui répondent parfaitement à leurs attente. Ils sont dans une certaine forme
d’empathie. La direction est quant à elle plus tournée vers les objectifs et ne souhaitent pas
toujours entendre qu’il peut s’avérer complexe de trouver les bons profils.
« Les managers avec qui je travaille me demandent des moutons à cinq pattes et comprennent
que ce sont des profils compliqués à trouver. Ils louent mon travail. Il faut les accompagner pour
leur faire rencontrer des profils qu’ils n’auraient pas pris aux 1ers abords »
Trouvez-vous que vous êtes reconnus à votre
juste valeur par vos clients (interne ou externe) ?
19. 7%
93%
Non Oui
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Non
Oui
Commentaires :
À une écrasante majorité, 93% des personnes interrogées mettent en avant la dimension
stratégique du recrutement dans leur entreprise. Cette question était proposée uniquement
aux professionnels évoluant en entreprise. Nous sommes partis du principe que la fonction ne
pouvait être que stratégique au sein d’un cabinet.
7% des sondés nous disent que le recrutement n’est pas un rouage essentiel de leur société.
Bien que très faible, c’est un score qui n’est pas négligeable. Ainsi, il n’est pas surprenant de
constater que c’est dans les petites structures (moins de 50 salariés) que ce score est le plus
élevé : 18%
Le nombre relativement faible de recrutement ne confère pas à cette activité une dimension
stratégique. En outre, les recruteurs sont souvent chargés des autres missions de la fonction
RH.
Trouvez-vous que la fonction recrutement est stratégique
au sein de votre entreprise ?
20. 52%
48%
Non
Oui
10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55%
Non
Oui
Commentaires :
On constate dans cette question que les chiffres sont assez équilibrés. 52% des répondants
estiment que leur charge de travail n’est pas trop importante contre 48% qui pensent le
contraire.
Aussi, 57% des professionnels évoluant en cabinet ne considèrent pas leur charge de travail
comme importante. Ils pointent cependant des taches très chronophage et sans valeur ajoutée
mais essentiel dans la bonne conduite du cabinet.
« Nous devons mener à bien les taches relatives au reporting. La pénurie de certains profils nous
font passer un nombre d’heure très important sur le sourcing et la détection, que nous ne
pouvant passer à évaluer. Même si très chronophage, les missions liées au sourcing restent
primordiales »
Considérez-vous votre charge de travail
comme trop importante ?
21. 47%
53%
Non
Oui
Commentaires :
53% des professionnels du recrutement trouvent leurs missions redondantes. Ce chiffre grimpe
à 57% pour les profils juniors (entre 18 et 25 ans). Pour eux, le recrutement, bien que très
stratégique, ne peut s’inscrire dans une logique de carrière à long terme.
Le fait que les missions soient redondantes ne doit pas être pris de façon péjorative. Il est vrai
que le spectre de taches que doivent réaliser les recruteurs sont les mêmes et ce à l’image de
nombreux métiers. Ce qui fait la beauté et le charme de ce métier pour nombre de recruteurs
interrogés dans cette enquête est le perpétuel challenge et le côté humain.
« Les recrutements que je dois réaliser ne se ressemblent jamais. Les personnes que je rencontre,
la difficulté à trouver les bons professionnels, le travail d’accompagnement à réaliser auprès de
mes clients, la veille très active, font que l’on s’ennuie jamais »
Trouvez-vous vos missions redondantes ?
22. 35%
65%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Non Oui
Non
Oui
Commentaires :
Lors de notre précédente étude, nous avons interrogés les professionnels RH sur le stress qu’il
ressentait au quotidien. 42% se disaient stressés voir très stressés (17%). La fonction
recrutement n’en est pas épargnée. 65% des sondés se sentent stressés dans leurs missions ou
de par les objectifs qui leurs sont fixés.
Ce chiffre est important et note ce qui était dit auparavant sur la complexité de répondre
positivement aux attentes des uns et des autres. Certains souhaitent des moutons à cinq pattes
alors que d’autres ne sont intéressés que par l’accomplissement des objectifs.
On note que ce chiffre passe à 73% pour les répondants travaillant en cabinet.
« La hiérarchie ne se préoccupe que de l'atteinte d'un taux élevé de recrutement. Les managers
ne ciblent des candidats de grandes écoles »
« Nous ne sommes pas à l'abri d’un désistement de dernière minute. Ce qui engendre du stress »
« Le manque de communication, de prise de recul, d'analyse des besoins, des situations, tout
doit aller plus vite que le temps lui-même... »
Ressentez-vous du stress dans vos misions et/ou
découlant des objectifs que l'on vous fixe ?
24. 51%
24%
10%
6%
4%
2% 1%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Réseaux
sociaux
Big Data Cooptation Vidéo Mobile Chatbot Realité
augmentée
Commentaires :
Les réseaux sociaux sont pour 51% des sondés le 1er
outil qui est en train de faire évoluer les
méthodes de recrutement. Ils sont devenus incontournables pour la majorité des recruteurs qui
sont amenés à s’en servir de manière diverse. Pour certains il s’agira d’y faire de l’approche
direct, d’autres y publieront des offres d’emploi. Aussi ces plates-formes servent pour nombre
d’entreprises à communiquer autour de leur marque employeur.
En 2nde
position, on retrouve le big data. Loin derrière les réseaux sociaux, il reste une science
qui ne parle pas encore au plus grand nombre. On sait que c’est en train d’arriver (que c’est
déjà là) on suppose que cela peut être très puissant, mais on ne touche pas encore vraiment sa
faisabilité. A contrario des réseaux sociaux, les recruteurs ne dispose pas d’outils à portée de
main et de bourse lié au big data.
Le mobile arrive seulement en 5ème
position avec 4% des sondés. Pour les recruteurs, le mobile
est un device. Il est important de bien y figurer mais ce n’est pas ce qui va révolutionner leur
quotidien en termes de recherche de profils.
Quels sont pour vous les outils/services qui pourraient
(ou sont en train de) transformer votre métier ?
25. =/*/*
40%
51%
9%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Non Oui Autre
Non
Oui
Autre
Vous voyez-vous toujours dans l'univers du
recrutement dans 5 ans ?
Comment appréhendez-vous l’avenir du métier ?
« Parfaitement bien. C'est un métier qui demande une remise en question permanente »
« Bien! Au dernier Sourcon, les sourceurs ont battu l'intelligence artificielle. Rien de remplacera l'humain à moins
de devoir recruter des machines. »
« Le métier de recruteur est à un tournant, les nouvelles façons pour les employeurs de communiquer notamment
via les réseaux sociaux, les outils d'évaluation des compétences à leur disposition vont nous obliger à repenser
notre métier. Quelle plus-value apporteront nous demain par rapport à ses nouveaux outils ? »
Commentaires :
51% des professionnels interrogés dans notre enquête se voient toujours dans l’univers du
recrutement dans cinq ans. La réponse « autre » correspondant principalement à celles et ceux
qui ne savent pas encore. Ils ambitionnent aussi de tenir un poste leur permettant de faire
autre chose que du recrutement.
Notons que ce chiffre s’élève à 75% des 18-36 ans.
Le résultat aurait pu être plus élevé mais reste encourageant pour l’avenir du recrutement et
pour celles et ceux qui y travaillent.
26. FoxRH
2 rue de la roquette
75011 Paris
+33184192100
Laetitia Robert – Responsable FoxRH
laetitia.robert@foxrh.com