SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  100
Télécharger pour lire hors ligne
Nutrition des personnes âgées au Maroc
« La nourriture est un remède…
Que votre remède soit donc
votre nourriture »
Hippocrate
COURS DE GERIATRIE
2014 - 2015
La nutrition : élément clé d’un
vieillissement réussi
Un équilibre nutritionnel fragile
Il est plus précaire pour la personne âgée (PA) car
tributaire :
 des modifications physiologiques et de l’émergence
de pathologies
 d’une diminution trop fréquente des apports
alimentaires sans que ses besoins énergétiques ne
soient significativement abaissés
 d’un amoindrissement des réserves énergétiques
Tout incident peut alors provoquer une dénutrition
Nutrition des personnes âgées au Maroc
* diminution de la capacité discriminative
* augmentation du seuil de détection des 4 saveurs de
base : 11.6 pour le salé, 7 pour l’amer, 4.3 pour l’acide et
2.7 pour le sucré
* perturbation du goût par médicaments et facteurs
nutritionnels (déshydratation, carence en B3 et en zinc,
cirrhose)
* aggravation par la malnutrition qui ralentit
renouvellement cellulaire indispensable à la régénération
des acteurs sensoriels
Perturbation du goût
Médicaments et troubles du goût
Sécheresse buccale
 Extrême importance de la denture pour l’alimentation,
(3% des personnes âgées ont une dentition saine)
 Atrophie gingivale conditionne les choix alimentaires car
mastication douloureuse
 sécheresse : source de malnutrition car début de
digestion insuffisant, et d’anorexie; les aliments n’étant
plus correctement imbibés, les molécules porteuses de
saveurs sont moins actives
 Augmentation des mycoses buccales et œsophagiennes
occasionnant douleurs et troubles de la déglutition
Vieillissement de l’appareil digestif
 atrophie de la muqueuse gastrique et diminution de la
sécrétion de l’acide chlorhydrique
 pullulation bactérienne consommatrice de nutriments
(folates)
 ralentissement de l’évacuation gastrique prolongeant la
phase d’anorexie postprandiale
 augmentation de CCK sérique (cholécystokinine
pancréozymine) : abaisse le seuil de satiété
 augmentation de la fréquence des ulcères et des
gastrites chroniques , source d’anorexie
 rôle de l’H pylori dans le vieillissement gastrique
Vieillissement musculaire sarcopénie
* Diminution du capital musculaire : début à 40 ans pour l’h.
et à 50 pour la f.
* Perte de 3 à 8% tous les dix ans : réduction de la
musculature à 17% du poids du corps à 70 ans contre 30%
à 30 ans
* Diminution du capital musculaire de moitié entre 20 et 80
* Conditionnement par des facteurs génétiques, nutritionnels,
hormonaux, les cytokines et l’augmentation de la masse
grasse
* Conséquences : diminution des réserves protéiques
indispensables pour les défenses immunitaires, la
thermorégulation, les chutes et fractures
Sarcopénie
Nutrition des personnes âgées au Maroc
Besoins nutritionnels des personnes
âgées
 à peine moins importants que l’adulte jeune
 estimés à 2000 kcal/j pour l’homme et 1800kcal/j chez la
femme
 répartition des dépenses identiques à celle de l’adulte:
 dépense énergétique de repos : 60%
 dépense énergétique liée à la thermogénèse : 10%
 dépense énergétique liée à l’activité physique : 30%
Dépenses énergétiques
Dépense énergétique
de repos
Dépense énergétique
liée à la thermogenèse
Dépense énergétique
liée à l ’activité physique
Dépense énergétique
totale
> 36 kcal/kg/j
(Pour 60 kg : 2160 kcal/j)
 Besoins plus importants que l’adulte surtout en cas
d’hypercatabolisme : 1,2g/kg/j
 Pas de reserves en protéines et mauvais rendement
métabolique avec l’âge
 12 à 15٪ de la ration énergétique :
• la part de protéines animales doit être plus importante
•Synthèse protéique optimale si concentration de la ration
calorique sur un seul repas
 Rôle de prévention de la sarcopénie et le déficit
Les besoins en protéines
* propriétés gustatives et richesse en énergie
* apport en acides gras essentiels et en vitamines liposolubles
* les désaturases sont moins actives avec l’âge : les dérivés
des acides gras essentiels deviennent eux aussi essentiels
* régime hypocholestéremiant n’est plus justifié après 75 ans
* après 85 ans le risque cardiovasculaire n’est plus lié à
l’hypercholestérolémie qui pourrait être corrélée à une
longévité corrélation inversée:
* recommandations de l’AFSAA Mars 2010
Les besoins en lipides
Les différents acides gras
3 classes d’acidesgras :
- les acides gras saturés comme l’acide palmitique que l’on trouve
dans l’huile de palme mais aussi toutes les graisses animales ou végétales
(beurre, fromage, lait et viande) ;
- les acides gras monoinsaturés comme l’acide oléique que l’on
retrouve dans l’huile d’olive ;
- et les acides gras polyinsaturés.
-Omega 3
-Omega 6
On doit impérativement les apporter
en quantitéadéquatedans notre
= acides gras essentiels
Originevégétale Origineanimale
Acide
linoléique
(n-6)
- huile de tournesol
- huile de maïs
- huile d'arachide
- huile de colza
- huile de noix
- poissons
- jaune d'œuf
Acide
Linolénique
(n-3)
- huile de colza
- huile de noix
- poissons (traces)
- beurre
* l’énergie la plus rapidement utilisable
* nécessaires pour l’anabolisme des protéines et
métabolisme cérébral et musculaire
* 50 à 55% de la ration calorique
* Favoriser sucres complexes (45%) plutôt que sucres rapides
(10%) responsables d’une satiété rapide
* couverture de besoins en fibres(20 à 25 g/j): légumes et
Les besoins en glucides
Nutrition des personnes âgées au Maroc
Les besoins en fibres
 Les constituants majeurs des membranes cellulaires
végétales
 Ne sont pas hydrolysées par les enzymes de
l’intestin grêle mais par les enzymes bactériennes du
côlon
 Les principales fibres : la cellulose, l’hémicellulose ,
la pectine et la lignine
 Fibres solubles et insolubles
 Interférence avec anticoagulants et hypoglycémiants
TENEUR EN FIBRES ( / 100g d'aliments)*
Pâte alimentaire cuite : 2 g Tomate : 1,2 g
Riz blanc cuit : 0,5 g
Pain blanc (type baguette)
:
3,5 g
Carotte crue (cuite) : 2,6 g (2,7 g) Pain complet : 7 g
Poireau cru (cuit) : 2,8 g (2,7 g) Orange (pulpe fraîche) : 1,8 g
Pomme de terre cuite à
l'eau :
1,3 g
Pomme (non pelée,
fraîche):
2,1 g
Salade : 1,2 g
* D'après FAVIER J.C. et al (1995). Répertoire général des aliments. Ed. Techniques
& Documentation.
Les besoins hydriques
*Apports supérieurs à l’adulte : 1.7 l après 65 ans
* Diminution des réserves ( masse maigre) avec l’âge qui
contient 73%
* diminution de la sensation de soif
* pertes par médicaments : diurétiques, neuroleptiques
*altération physiologique rénale :
- résistance du tubule rénal à l’action de l’ADH
- capacité de concentration des urines diminue, correction
difficile d’une hyperosmolarité
Les troubles de l’hydratation
 Déshydratation intracellulaire : troubles neuromusculaires
(somnolence d’installation brusque, confusion, chutes,
irritabilité, agitation , contractures), hypernatrémie.
 Déshydratation extracellulaire : oligurie, constipation
tachycardie, hypotension artérielle, hypotonie des globes
oculaires, hypotension orthostatique au lever,
hémoconcentration.
Les vitamines
Historique
 1890 : Eijkman met en évidence un facteur
nutritionnel extrait de la cuticule du riz susceptible
de guérir le béribéri
 1910 : Funk isole de la cuticule du riz cette
substance ( la thiamine) et en donne le nom de
vitamine
Définition
 vitamine : substance organique indispensable à la
croissance et aux différentes fonctions de
l’organisme
 Sans valeur énergétique propre et incapable d’être
synthétisées par l’homme
 13 substances répondent à cette définition
 Ce sont des micronutriments, présents à l’état de
traces dans l’alimentation
Les 13 vitamines classées en deux
groupes
- les vitamines liposolubles : A, D, E, K
- les vitamines hydrosolubles : C, groupe B (B1 ou
thiamine, B2 ou riboflavine, B3 ou PP ou niacine,
B6 ou pyridoxine, B9 ou acide folique ou folate,
B12 ou cyanocobalamine).
Quatre grandes fonctions
*hormonale : vit A et D
*coenzyme
* stabilisation des membranes : vit E
*antioxydante : vit C, Vit E et caroténoïdes
Les vitamines en pathologies
 Mécanismes de carence : défaut d’apport,
malabsorptions, défaut de stockage, augmentation de
l’élimination, anomalie d’utilisation, augmentation des
besoins
 Les déficiences vitaminiques augmentent le
risque de maladies cardiovasculaires, de
cataracte…
La vitamine A
Bonne pour la peau et les yeux
La vitamine A : Rétinol
 La première vitamine découverte : 1913
 Origine animale , précurseur le béta-carotène,
d’origine végétale
 Rôle dans la vision, la croissance, le renouvellement
de la peau et des muqueuses, la régulation du
système immunitaire
Vitamine A : sources
6µg de béta-carotène = 1µg de rétinol
besoins : 600 à 900 µg
 100 g de foie : 10 000 à 15 000 µg de rétinol
 Poisson gras : 900 à 1000 µg de rétinol
 Carotte (jus ou crue) : 11 500 à 12 000 µg de béta-
carotène
 Poivron vert, laitue, melon , abricot : 1000 à 2000 µg
de béta-carotène
Les Vitamines B
Une famille nombreuse : B1, B2, B3, B5,B6,B8, B9,
B12
Les vitamines B
 Action en concert
 Transforment les aliments en énergie
 Fonctionnement du système nerveux et
immunitaire
 Formation des globules rouges
 Croissance des cellules
Les sources des vitamines B
 Produits animaux, végétaux, les céréales,
germes de blé
 Les risques de déficience concernent surtout la B6 et
B9
 La vitamine B12 est exclusivement d’origine animale.
Risque de carence en B12 chez les végétaliens
Vitamine B12
 manque d’apport seulement si régime végétarien
 rôle de l’hypochlorhydrie et malabsorption intestinale
 nouveau concept de sa non dissociation de ses protéines
porteuses
 Possibilité d’un mécanisme auto-immun : auto-anticorps
contre FI ou cellules pariétales.
anémie de Biermer est rare avant 40 ans
 relation avec démence et risque cardiovasculaire
 Traitement par voie orale possible
La vitamine C
• Un statut de star conquis grâce au Pr Linus Pauling
(prix Nobel 1954) qui en préconise de fortes doses pour
combattre aussi bien le rhume que le cancer
• Prévient le rhume
• Efface la fatigue
• Aurait une action anticancéreuse
• Rôle de défense contre les infections virales et
bactériennes, protection des vaisseaux sanguins,
cicatrisation, action antioxydant
Besoins en Vitamine C
 Besoins journaliers : 110 mg
 Besoins augmentés de 20% en cas d’activité
physique intense, de tabagisme
 100 g d’orange crue : 50 à 60 mg de vitamine C
 Poivron rouge cru contient 160 à 200 mg, cuit
100 à 150 mg
La vitamine D
 La nouvelle star
 La carence très fréquente
 Assure la minéralisation des os , des dents et du
cartilage
 Favorise l’absorption du calcium et du phosphore
 Rôle dans la prévention de la sclérose en
plaques
Vitamine D
 réduction de sa synthèse au niveau de la peau
 les hydroxylations rénales et hépatiques peu ou pas
altérées
 rôle de prévention de l’ostéoporose
 rôle de prévention de certains cancers , de maladies
cardiovasculaires, auto-immunes et du diabète …?
 Dose journalière recommandée : 400 U
Vitamines E
• Sources: huiles végétales
• Propriétés encore mal connues
• 8 substances dont la plus importante est l’alpha-
tocophérol
• Protection des membranes cellulaires, effets
bénéfiques sur le cœur, neutralisation des radicaux
libres
• Gràce à leurs vertus antioxydantes, les
dérivés de la vitamine E sont utilisés comme
conservateurs ( E306,307,308 et 309
La vitamine K
 Propriétés coagulantes et anti-hémorragiques
 impliquée dans le processus de minéralisation du
squelette
 Deux vitamines : K1 se trouve dans les légumes verts, la
K2 est produite par les bactéries dans le colon ou la
fermentation de certains aliments(fromage, viande,
miso…)
 Sources : épinards, salade verte, brocoli,
Comment préserver les vitamines
• Les vitamines hydrosolubles sont les plus fragiles en
particulier la vitamine C
• Le stockage des fruits et légumes fait perdre la
quantité en vitamine C
• Le lavage prolongé dissout la vitamine C, les
vitamines B et le béta-carotène
• La réfrigération :la dégradation de la vitamine C
dépend de la température et de l’humidité
• Congélation : -30° est préférable à -18°
• Cuisson : la vitamine C ne résiste pas à la cuisson
Enzyme
 Protéine qui joue un rôle de catalyseur biologique
c'est-à-dire de composé qui facilite une réaction
biochimique.
 Capable d'accélérer jusqu'à des millions de fois les
réactions chimiques du métabolisme.
 Agit à faible concentration et se retrouve intacte en fin
de réaction.
Coenzyme Q 10 ou ubiquinone
CoQ10
 naturellementprésentedans toutes les cellules
humaines et assure la production de l’énergie
corporelledans les mitochondries.
 95% de tous les besoins corporels en énergie sont
transformés à l'aide du CoQ10.
 les organes nécessitant le plus d’énergie - le cœur, les
poumons et le foie - présentent les taux de CoQ10 les plus
élevés.
 Le CoQ10 est très important pour l'organisme humain
et ne peut être remplacé par aucune autre substance.
Besoin en COQ10
 Une alimentation équilibrée et riche en protéines
fournit un apport journalier d’environ trois à
dix milligrammes
 Les aliments les plus riches : les organes
d'animaux (notamment les abats).
 Egalement, en moindre proportion, dans les
céréales complètes, les noix et les noisettes,
les sardines, les épinards, les huiles
végétales, les algues, le sésame et les
légumineuses..
CARENCES VITAMINIQUES ET CONSÉQUENCES CLINIQUES
Carence en vitamines
B1, B3, B6, B9**, B12, C
Troubles du comportement et de l'humeur
(anorexie; troubles mnésiques, syndromes
dépressifs, voire états démentiels)
Carence en vitamines
B9, B12
Anémie macrocytaire
Carence en vitamines
B6, B9, C, D, E
Déficit immunitaire
Carence en vitamines D Ostéomalacie et fractures
* Il n'existe pas actuellement de normes précisant le seuil à partir duquel on parle de
carence vitaminique.
** Vitamine B9 = acide folique
Les besoins en minéraux
* rôle important dans le maintien de la masse osseuse et la lutte
contre l’hyperparathyroidisme sénile
* besoins supérieurs à l’adulte : 1200 mg/j à partir de 55 ans
chez la femme et 65 ans chez l’homme
* diminution de l’absorption intestinale et des possibilités
d’adaptation des pertes urinaires
* la diminution de la sécrétion gastrique influence peu l’absorption
du calcium si Ca pris au cours des repas
Les besoins en calcium
Le phosphore
majeure partie contenu dans l'os et les dents
 Intervient dans les mécanismes de production
d'énergie et dans de nombreux systèmes
enzymatiques.
 Présent dans de nombreux aliments : poissons,
oeufs, viandes, produits laitiers, fruits, céréales.
 Peu de difficulté à couvrir les besoins : 450 mg/jour.
(sujets ayant de faibles apports ingèrent 1 g de
phosphore par jour)
FER
 Peu de déficits en fer chez les sujets âgés en dehors
de pathologies responsables d'un saignement.
 Le fer le mieux absorbé est le fer héminique apporté
par les viandes.
 apports recommandés de 9 à 12 mg par jour.
Le Zinc
 Participe au métabolisme des glucides, lipides et
protéines
 joue un rôle essentiel dans les fonctions
immunitaires, neurologiques et reproductives.
 nécessaire à plus de 200 processus vitaux de
l’organisme.
 participe à la synthèse de l’ARN, de l’ADN et des
protéines.
 facilite la cicatrisation, la reproduction, la croissance.
 rôle dans la modulation de l’humeur, l’apprentissage
ainsi que la vision, le goût et l’odorat.
 intervient dans la coagulation sanguine, les fonctions
thyroïdiennes et le métabolisme de l’insuline.
La carence en Zinc
 fréquente dans les pays en voie de développement entraîne
des déficits immunitaires et de graves troubles
métaboliques.
 Les diabétiques, les sujets présentantdes troubles
rénaux, l’excès d’alcool et tout syndromede
malabsorption intestinale peuvent conduire à des
déficiences et nécessiterdes supplémentations.
Carences en zinc
Sources du Zinc
 L’huitre particulièrement riche en zinc : 80mg pour
100 g
 Les fromages : 7 à 10 mg pour les pates dures, 1 à 3
mg pour les autres
 La viande : 5 à 7 mg pour le bœuf
 Le poisson : 1 à 3 mg
 Besoins quotidiens : 9 à 15 mg
Magnésium et ses fonctions
 Multiples rôles dans le fonctionnement de
nombreux organes : cœur , reins, os
 Agit en association avec le calcium
Besoin en Mg
 estimés à 6 mg/k g/jour
 apportés par des aliments comme le chocolat, les
fruits secs, les fruits de mer ou les céréales
entières
 et par l'eau de boisson.
FOOD GUIDE PYRAMID FOR OLDER ADULTS
Nutrition des personnes âgées au Maroc
Dénutrition : étiologies
* diminution des apports
* hypercatabolisme secondaire aux infections,
aux maladies chroniques, aux médicaments qui
perturbent le gout, les régimes sévères.
* état inflammatoire chronique consommateur de
nutriments
surrénales ( cortisol)
cytokines tissu adipeux
(
lipolyse)
muscle
protéolyse foie
 synthèse  synthèse protéines de transport
 synthèse protéines de
l ’inflammation
* fatigue physique, diminution de l’activité physique,
troubles cognitifs et psychologiques
* diminution des apports alimentaires : agenda
alimentaire avec estimation des portions, histoire
alimentaire
*perte de poids
Dénutrition : signes d’alerte
Diagnostic anthropométrique :
*insuffisance pondérale (perte de poids de plus de 10%)
*IMC (poids/taille2) doit être entre 21 et 27, dénutrition si
inférieur à 21
*circonférence du mollet, du bras : 25 cm chez l’homme,
23 cm chez la femme
* épaisseur du pli cutané tricipital : baisse des réserves de
graisses si valeurs inférieurs à 6 mm chez l’homme et 10
chez la femme
Evaluation nutritionnelle
Les mesures anthropométriques
Les modules de pesée
distance talon-genou
Permet d'estimer la taille des personnes qui ne peuvent se
tenir debout ou qui présentent des déformations ostéo-
musculaires.
 La hauteur du genou corrélée à la taille à l'âge adulte.
 La mesure faite à l'aide d'une toise pédiatrique : patient
couché sur le dos, le genou levé et faisant un angle de 90
degrés entre la jambe et la cuisse. Le pied fait également un
angle de 90° avec la jambe.
 les formules de calcul de la taille :
- Taille (homme) = (2,02 x dTG cm) - (0,04 x âge) +
64,19
- Taille (femme) = (1,83 x dTG cm) - (0,24 x âge) + 84,88
Hauteur talon-genou
La circonférence du mollet
Le sujet est dans la même position que pour la mesure
précédente. Le genou, faisant un
 angle de 90 degrés, le ruban est placé autour du mollet
et mobilisé le long de celui-ci afin
 de mesurer la circonférence la plus importante. Le
ruban ne doit pas comprimer les tissus
 sous-cutanés.
Périmètre brachial
Site de mesure repéré après avoir placé le bras de
sorte que le coude fasse un angle droit de 90 degrés, la
face palmaire de la main sur le tronc et le bras le long
du corps.
 Identification à l'aide du ruban du point situé à mi-
distance entre le rebord postérieur de l'acromion et le
sommet de l'olécrane.
 Mesure du périmètre brachial à ce niveau là, après
avoir déplié le coude et étendu le bras le long du corps,
la face palmaire de la main tournée vers l'avant si le
sujet est debout ou tournée vers le haut si le sujet est
couché.
Le pli cutané tricipital
 mesure effectuée en regard de la voussure du triceps, à
la hauteur du point de référence choisi pour la mesure du
périmètre brachial, le bras allongé le long du corps.
 sujet alité est allongé sur le côté opposé au bras mesuré,
lequel est placé le long du corps, face palmaire face au
sol.
 La peau et le tissu adipeux sous-cutané sont pincés entre
le pouce et le majeur tout en les soulevant d'environ 1
cm des tissus sous-jacents, et parallèlement à l'axe du
bras.
 mesure effectuée avec le compas de plis placé
perpendiculairement à l'axe du pli.
Nutrition des personnes âgées au Maroc
Nutrition des personnes âgées au Maroc
DEPISTAGE
Diagnostic biologique d’une
dénutrition
 protéines dites nutritionnelles :
 Albumine <35g.l
 Préalbumine< 200mg.l
 protéines dites inflammatoires :
 CRP > 20mg.l (processus inflammatoire associé)
 Protéine orosomucoide > 1.2g.L (inflammation chronique)
Nutrition des personnes âgées au Maroc
Nutrition des personnes âgées au Maroc
*dysfonctionnement de système immunitaire : augmentation de
la morbidité infectieuse ( pneumopathie, infection urinaire)
* diminution de l’albumine et ainsi possibilité de toxicité
médicamenteuse
* troubles neuropsychiatriques par carence en micronutriments
* aggravation de la sarcopénie, risque de chutes et perte
d’autonomie, affaissement des contrôles moteurs et sphinctériens
* aggravation de la malnutrition (hypercatabolisme)
Les conséquences de la malnutrition
La spirale de la dénutrition
Nutrition et escarres
 Risque accru en cas de dénutrition
(x3 si albuminémie<26g/l)
 si déficit en vitamine C
 le Zn favorise la cicatrisation des ulcères de jambe chez
seulement les patients déficitaires
 L’hypercatabolisme déclenché par ou associé à l’escarre
aggrave la malnutrition en augmentant les besoins
nutritionnels et en induisant ou en augmentant une
anorexie
Dénutritions d’apports
Il est illusoire d’essayer de monter vite les apports de
quelqu’un qui mange très peu
• si  500 kcal/j  + 100-200 kcal au début
il faut 10-15 jours pour atteindre 1000
• si  500 kcal/j  +200 kcal au début
atteindre 1000 en 8 jours
1500 en 15 jours
Risque de la renutrition trop rapide :
Le refeeding syndrome
C’est apporter trop de nutriments alors que les
enzymes sont hypofonctionnelles
 on intoxique le patient par nutriments
 insuffisance rénale
insuffisance hépatique
 décès dans tableau anasarque
Danger très réel à l’entrée dans un établissement
Impact des Médicaments sur la
nutrition
La gestion délicate du couple
médicament/nutrition
les pansements gastriques affectent de nombreux
nutriments :
* La cholestyramine s’oppose à l’absorption des vitamines
liposolubles par fixation aux sels biliaires.
* La cimétidine peut provoquer une carence en vitamine
B12 induite par hypochlorhydrie.
* Un abus de laxatifs provoque une fuite de potassium et
pour les composés huileux une diminution forte de
l’absorption des vitamines liposolubles.
Gestion du couple
médicament/nutrition (suite)
 Les antibiotiques, en perturbant la flore intestinale,
donnent une carence en folates et en vitamine K.
 la digitaline, le sulfate de fer et des antidépresseurs (les
ISRS) peuvent provoquer une anorexie
 corticoïdes, benzodiazépines et certains
antidépresseurs peuvent entrainer une hyperphagie.
L’horaire de la prise de médicaments
 est souvent un arbitrage entre efficacité thérapeutique
et bonne tolérance.
 De façon générale, la prise postprandiale (après le
repas) est à privilégier, sauf problème réel de
biodisponibilité, pour éviter toute anorexie.
Impact des médicaments
Mécanismesd’action
des médicaments
Nutriments affectés
Formationde complexe
Tétracyclines
Anti-acides
Pénicillamine
Méthyldopa
Ca, Mg, Fer, Zn, Mn
Ca, P
Vit B6, Zn, Cu
Fer
Diminutionde la solubilité
Huile minérale
Cholestyramine
VitA, D, E, K
VitA, D, E, K, B6, folates et Ca
Diminutiondu ph intestinal
Anti-acides Thiamine, Folates, Calcium,
Magnésium, Fer, Zinc
Dommagesà la muqueuse
Colchicine
Néomycine
Graisses, carotène, B12, Lactose, Na, K
Graisses, Protéines, Lactose, Vit A, D,
E, K, B12,
Ca, Fe
EXEMPLES DE MÉDICAMENTS DONT L'ABSORPTION
INTESTINALE EST MODIFIÉE PAR LA NOURRITURE
Absorption réduite Absorption retardée Absorption augmentée
•Pénicilline, tétracyclines (si
absorption simultanée de
produits laitiers),
•Acide acétyl salicylique,
•Levodopa, théophylline (si
absorption simultanée de
protéines),
•Sotalol.
•Céphalosporines (si absorption
simultanée de produits laitiers),
•Erythromycine,
•Sulfamides,
•Furosémide,
•Cimétidine,
•Digoxine (si absorption trop
importante de fibres),
•Ibuprofen.
•Griséofulvine (si absorption
simultanée de lipides),
•Nitrofuranes (en revanche
diminuée si prise à jeun),
•Diazépam,
•Hydrochlorothiazide,
•Lithium (en revanche diminuée si
prise à jeun),
•Propranolol (par une diminution
de l'effet de 1er passage hépatique),
•Métoprolol,
•Phénytoïne (grâce à une induction
enzymatique).
Nutrition des personnes âgées au Maroc
Catabolisme
 ensemble des réactions de dégradations moléculaires
de l'organisme = le contraire de l'anabolisme,
ensemble des réactions de synthèse.
 Le catabolisme et l'anabolisme sont les deux
composantes du métabolisme.
 Les réactions de catabolisme sont des oxydations
(ou des déshydrogénations) produisant de l'énergie.
Hyposialie
un production de salive faible.
Ingesta
Ensemble des produits qui sont ingérés par un individu
dans une journée.
Malnutrition
 état pathologique de déficience ou d’excès d'un ou
plusieurs nutriments.
 Provient d'une nourriture en mauvaise quantité
(apport calorique insuffisant ou excessif) ou de
mauvaise qualité (carences nutritionnelles ou excès de
graisses...).
 Autres facteurs : psychologiques et pathologiques
 Faim invisible ou cachée (hidden hunger) affectant
deux milliards de personnes souffrant de carences en
sels minéraux et en vitamines, pouvant provoquer des
maladies mortelles.
Ostéomalacie
 décalcification osseuse induite par un défaut de
minéralisation (manque d'ions calcium et phosphate)
de la trame protéique du squelette =rachitisme
 à un stade avancé d’une maladie ou à risque élevé
(personnes âgées confinées et/ ou ayant troubles
graves de l'absorption digestive)
Conclusion
 Une alimentation équilibrée est un facteur de
vieillissement réussi
 Les régimes restrictifs sont à proscrire
 la surveillance régulière de l’état nutritionnel des
personnes âgées s’impose
Bibliographie
Cours de Gériatrie :
Polycopié National Du Collège Des Enseignants
Cours De Médecine En Ligne
© Université Médicale Virtuelle Francophone -
Articles du Dr Moussayer
NUTRITION ET PERSONNES ÂGÉES : «Quand on
avance en âge, mieux vivre c’est mieux se nourrir»
moussayer doctinews
Syndrome sec et Gougerot-Sjögren : ENTRE UN MAL
FREQUENT ET UNE MALADIE AU COEUR DE
L’auto-immunité moussayer doctinews
Syndrome sec La sécheresse des muqueuses Le Matin
Moussayer
Merci de votre attention

Contenu connexe

Tendances

eau_dans_les_aliments.pdf
eau_dans_les_aliments.pdfeau_dans_les_aliments.pdf
eau_dans_les_aliments.pdfMî Rã
 
Alimentation et grossesse
Alimentation et grossesse Alimentation et grossesse
Alimentation et grossesse MDnutrition
 
Anti inflammatoires stéroïdiens
Anti inflammatoires stéroïdiensAnti inflammatoires stéroïdiens
Anti inflammatoires stéroïdiensEmna Jaoued
 
Supplémentation Vitamine D
Supplémentation Vitamine DSupplémentation Vitamine D
Supplémentation Vitamine Dwimac
 
7 cours-veto-suc-gastrique 2010
7 cours-veto-suc-gastrique 20107 cours-veto-suc-gastrique 2010
7 cours-veto-suc-gastrique 2010donnano
 
nutrition des Goupes vulnerables
nutrition des Goupes vulnerablesnutrition des Goupes vulnerables
nutrition des Goupes vulnerablesHasnae La
 
Cours de nutrition module I
Cours de nutrition module ICours de nutrition module I
Cours de nutrition module IUSIGGENEVE
 
BTS diététique Composition de la matiere
BTS diététique Composition de la matiereBTS diététique Composition de la matiere
BTS diététique Composition de la matiereFranckRencurel
 
Pharmacologie métabolisme des xénobiotiques
Pharmacologie métabolisme des xénobiotiquesPharmacologie métabolisme des xénobiotiques
Pharmacologie métabolisme des xénobiotiquesFranckRencurel
 
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfantsModule 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfantsNutrition Resource Centre
 
Les médicaments du diabéte
Les médicaments du diabéteLes médicaments du diabéte
Les médicaments du diabéteEmna Jaoued
 
l’équilibre alimentaire
l’équilibre alimentairel’équilibre alimentaire
l’équilibre alimentairecdijeandupuy
 

Tendances (20)

Les hepatites virales
Les hepatites viralesLes hepatites virales
Les hepatites virales
 
Alimentation
AlimentationAlimentation
Alimentation
 
eau_dans_les_aliments.pdf
eau_dans_les_aliments.pdfeau_dans_les_aliments.pdf
eau_dans_les_aliments.pdf
 
Alimentation et grossesse
Alimentation et grossesse Alimentation et grossesse
Alimentation et grossesse
 
Cancer gastrique
Cancer gastriqueCancer gastrique
Cancer gastrique
 
Anti inflammatoires stéroïdiens
Anti inflammatoires stéroïdiensAnti inflammatoires stéroïdiens
Anti inflammatoires stéroïdiens
 
Les antibiotiques (i)
Les antibiotiques (i)Les antibiotiques (i)
Les antibiotiques (i)
 
Supplémentation Vitamine D
Supplémentation Vitamine DSupplémentation Vitamine D
Supplémentation Vitamine D
 
Macronutriments
MacronutrimentsMacronutriments
Macronutriments
 
7 cours-veto-suc-gastrique 2010
7 cours-veto-suc-gastrique 20107 cours-veto-suc-gastrique 2010
7 cours-veto-suc-gastrique 2010
 
nutrition des Goupes vulnerables
nutrition des Goupes vulnerablesnutrition des Goupes vulnerables
nutrition des Goupes vulnerables
 
Cours de nutrition module I
Cours de nutrition module ICours de nutrition module I
Cours de nutrition module I
 
BTS diététique Composition de la matiere
BTS diététique Composition de la matiereBTS diététique Composition de la matiere
BTS diététique Composition de la matiere
 
Antibiotiques
AntibiotiquesAntibiotiques
Antibiotiques
 
Pharmacologie métabolisme des xénobiotiques
Pharmacologie métabolisme des xénobiotiquesPharmacologie métabolisme des xénobiotiques
Pharmacologie métabolisme des xénobiotiques
 
Vitamines
VitaminesVitamines
Vitamines
 
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfantsModule 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
 
Les médicaments du diabéte
Les médicaments du diabéteLes médicaments du diabéte
Les médicaments du diabéte
 
l’équilibre alimentaire
l’équilibre alimentairel’équilibre alimentaire
l’équilibre alimentaire
 
Pharmacologie Moléculaire
Pharmacologie Moléculaire Pharmacologie Moléculaire
Pharmacologie Moléculaire
 

En vedette

Le cas des services de garde et des responsabilités parentales
Le cas des services de garde et des responsabilités parentalesLe cas des services de garde et des responsabilités parentales
Le cas des services de garde et des responsabilités parentalesQuébec en Forme
 
Alimentation de la_femme_enceinte
Alimentation de la_femme_enceinteAlimentation de la_femme_enceinte
Alimentation de la_femme_enceinteclayii
 
Supplémentation Vit K et allaitement maternel
Supplémentation Vit K et allaitement maternelSupplémentation Vit K et allaitement maternel
Supplémentation Vit K et allaitement maternelwimac
 
Allaitement maternel ph ii 1ère a
Allaitement maternel ph ii 1ère aAllaitement maternel ph ii 1ère a
Allaitement maternel ph ii 1ère aesf3
 
Si la personne est âgée
Si la personne est âgéeSi la personne est âgée
Si la personne est âgéelaetitiamac
 
TECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIE
TECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIETECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIE
TECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIEMastera
 
vision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmia
vision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmiavision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmia
vision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmiasabina paudel
 
Plan d'actions Seniors: Méthode et Outils
Plan d'actions Seniors: Méthode et OutilsPlan d'actions Seniors: Méthode et Outils
Plan d'actions Seniors: Méthode et OutilsForce Vive
 
The Connected Insurance Observatory
The Connected Insurance ObservatoryThe Connected Insurance Observatory
The Connected Insurance ObservatoryMatteo Carbone
 
Presentation de l'alliance maladies rares maroc
Presentation de l'alliance maladies rares marocPresentation de l'alliance maladies rares maroc
Presentation de l'alliance maladies rares marocKhadija Moussayer
 
Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).
Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).
Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).esf3
 
Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013
Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013
Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013OpinionWay
 
Preserving Interactive Media - SXSW 2017
Preserving Interactive Media - SXSW 2017Preserving Interactive Media - SXSW 2017
Preserving Interactive Media - SXSW 2017Johan Oomen
 
La Communication Marketing
La Communication MarketingLa Communication Marketing
La Communication MarketingErnesto Hane
 
Comment faire aimer les légumes aux enfants ?
Comment faire aimer les légumes aux enfants ?Comment faire aimer les légumes aux enfants ?
Comment faire aimer les légumes aux enfants ?Fondation Louis Bonduelle
 
La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...
La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...
La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...Interaction Healthcare
 

En vedette (19)

Le cas des services de garde et des responsabilités parentales
Le cas des services de garde et des responsabilités parentalesLe cas des services de garde et des responsabilités parentales
Le cas des services de garde et des responsabilités parentales
 
Alimentation de la_femme_enceinte
Alimentation de la_femme_enceinteAlimentation de la_femme_enceinte
Alimentation de la_femme_enceinte
 
Supplémentation Vit K et allaitement maternel
Supplémentation Vit K et allaitement maternelSupplémentation Vit K et allaitement maternel
Supplémentation Vit K et allaitement maternel
 
Allaitement maternel ph ii 1ère a
Allaitement maternel ph ii 1ère aAllaitement maternel ph ii 1ère a
Allaitement maternel ph ii 1ère a
 
Si la personne est âgée
Si la personne est âgéeSi la personne est âgée
Si la personne est âgée
 
TECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIE
TECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIETECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIE
TECHNIQUES D’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES OU EN PERTE D’AUTONOMIE
 
La dépendance des personnes agées
La dépendance des personnes agéesLa dépendance des personnes agées
La dépendance des personnes agées
 
vision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmia
vision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmiavision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmia
vision biochemistry, role of vitamin A and xerophthalmia
 
Plan d'actions Seniors: Méthode et Outils
Plan d'actions Seniors: Méthode et OutilsPlan d'actions Seniors: Méthode et Outils
Plan d'actions Seniors: Méthode et Outils
 
Feeding practices in toddlers
Feeding practices in toddlersFeeding practices in toddlers
Feeding practices in toddlers
 
The Connected Insurance Observatory
The Connected Insurance ObservatoryThe Connected Insurance Observatory
The Connected Insurance Observatory
 
Presentation de l'alliance maladies rares maroc
Presentation de l'alliance maladies rares marocPresentation de l'alliance maladies rares maroc
Presentation de l'alliance maladies rares maroc
 
Guide rpsms -_vfinale
Guide rpsms -_vfinaleGuide rpsms -_vfinale
Guide rpsms -_vfinale
 
Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).
Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).
Cours aux esf de 3 ilunga2011 (octobre).
 
Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013
Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013
Personnes âgées et activité physique - OpinionWay pour Synalam 27 novembre 2013
 
Preserving Interactive Media - SXSW 2017
Preserving Interactive Media - SXSW 2017Preserving Interactive Media - SXSW 2017
Preserving Interactive Media - SXSW 2017
 
La Communication Marketing
La Communication MarketingLa Communication Marketing
La Communication Marketing
 
Comment faire aimer les légumes aux enfants ?
Comment faire aimer les légumes aux enfants ?Comment faire aimer les légumes aux enfants ?
Comment faire aimer les légumes aux enfants ?
 
La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...
La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...
La nutrition à l'ère du digital : comment le serious game, les objets connect...
 

Similaire à Nutrition des personnes âgées au Maroc

L'alimentation partie 1
L'alimentation partie 1L'alimentation partie 1
L'alimentation partie 1sebgiguere
 
L'alimentation partie 2
L'alimentation partie 2L'alimentation partie 2
L'alimentation partie 2sebgiguere
 
Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010
Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010 Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010
Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010 CharalOfficiel
 
Les légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.Depezay
Les légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.DepezayLes légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.Depezay
Les légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.DepezayFondation Louis Bonduelle
 
Avantages / bénéfices des vitamines et minéraux
Avantages / bénéfices des vitamines et minérauxAvantages / bénéfices des vitamines et minéraux
Avantages / bénéfices des vitamines et minérauxBienfaits-naturels.info
 
Fiche 7 mars lesprotéines
Fiche 7 mars lesprotéinesFiche 7 mars lesprotéines
Fiche 7 mars lesprotéineskcotemdry43
 
Guide des aliments au pouvoir curatif
Guide des aliments au pouvoir curatifGuide des aliments au pouvoir curatif
Guide des aliments au pouvoir curatiflafreez
 
Utile pour moi / Nutrition bien être
Utile pour moi / Nutrition bien êtreUtile pour moi / Nutrition bien être
Utile pour moi / Nutrition bien êtreTocup
 
Prise en charge globale du patient vasculaire
Prise en charge globale du patient vasculaire Prise en charge globale du patient vasculaire
Prise en charge globale du patient vasculaire Pelouze Guy-André
 
Pyramide alimentaire
Pyramide alimentairePyramide alimentaire
Pyramide alimentaireTatianaSaba1
 
Les Groupes d'aliments. Gastronomie française
Les Groupes d'aliments. Gastronomie françaiseLes Groupes d'aliments. Gastronomie française
Les Groupes d'aliments. Gastronomie françaiseCarlos Solis Herrera
 
BTS diététique Vitamines hydrosolubles
BTS diététique Vitamines hydrosolublesBTS diététique Vitamines hydrosolubles
BTS diététique Vitamines hydrosolublesFranckRencurel
 
Caractéristiques nutritionelles de la viande
Caractéristiques nutritionelles de la viandeCaractéristiques nutritionelles de la viande
Caractéristiques nutritionelles de la viandeCharalOfficiel
 
Malnutrition proteino energetique
Malnutrition proteino energetiqueMalnutrition proteino energetique
Malnutrition proteino energetiqueAmel Ammar
 
1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptx
1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptx1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptx
1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptxFarahBio
 

Similaire à Nutrition des personnes âgées au Maroc (20)

Chapitre 13
Chapitre 13Chapitre 13
Chapitre 13
 
Alimentation
AlimentationAlimentation
Alimentation
 
L'alimentation partie 1
L'alimentation partie 1L'alimentation partie 1
L'alimentation partie 1
 
L'alimentation partie 2
L'alimentation partie 2L'alimentation partie 2
L'alimentation partie 2
 
Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010
Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010 Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010
Intervention Jean Chavel AG SNIV 5 Octobre 2010
 
Les légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.Depezay
Les légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.DepezayLes légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.Depezay
Les légumes dans l'alimentation: leurs effets nutritionnels | L.Depezay
 
Nutritioncycl (1)
Nutritioncycl (1)Nutritioncycl (1)
Nutritioncycl (1)
 
Brochure : les ingrédients santé : en savoir plus
Brochure : les ingrédients santé : en savoir plusBrochure : les ingrédients santé : en savoir plus
Brochure : les ingrédients santé : en savoir plus
 
Avantages / bénéfices des vitamines et minéraux
Avantages / bénéfices des vitamines et minérauxAvantages / bénéfices des vitamines et minéraux
Avantages / bénéfices des vitamines et minéraux
 
Fiche 7 mars lesprotéines
Fiche 7 mars lesprotéinesFiche 7 mars lesprotéines
Fiche 7 mars lesprotéines
 
Guide des aliments au pouvoir curatif
Guide des aliments au pouvoir curatifGuide des aliments au pouvoir curatif
Guide des aliments au pouvoir curatif
 
Utile pour moi / Nutrition bien être
Utile pour moi / Nutrition bien êtreUtile pour moi / Nutrition bien être
Utile pour moi / Nutrition bien être
 
Prise en charge globale du patient vasculaire
Prise en charge globale du patient vasculaire Prise en charge globale du patient vasculaire
Prise en charge globale du patient vasculaire
 
Pyramide alimentaire
Pyramide alimentairePyramide alimentaire
Pyramide alimentaire
 
Les Groupes d'aliments. Gastronomie française
Les Groupes d'aliments. Gastronomie françaiseLes Groupes d'aliments. Gastronomie française
Les Groupes d'aliments. Gastronomie française
 
BTS diététique Vitamines hydrosolubles
BTS diététique Vitamines hydrosolublesBTS diététique Vitamines hydrosolubles
BTS diététique Vitamines hydrosolubles
 
Caractéristiques nutritionelles de la viande
Caractéristiques nutritionelles de la viandeCaractéristiques nutritionelles de la viande
Caractéristiques nutritionelles de la viande
 
L´alimentation
L´alimentationL´alimentation
L´alimentation
 
Malnutrition proteino energetique
Malnutrition proteino energetiqueMalnutrition proteino energetique
Malnutrition proteino energetique
 
1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptx
1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptx1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptx
1S2 M1 AACQ ALIMENTATION ET SANTE.pptx
 

Plus de Khadija Moussayer

La cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdf
La cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdfLa cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdf
La cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdfKhadija Moussayer
 
Le ramadan chez la personne âgée : conseils santé
Le ramadan chez la personne âgée : conseils santéLe ramadan chez la personne âgée : conseils santé
Le ramadan chez la personne âgée : conseils santéKhadija Moussayer
 
La grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdf
La grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdfLa grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdf
La grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdfKhadija Moussayer
 
Journée mondiale du rein 2024 Dossier complet
Journée mondiale du rein  2024 Dossier completJournée mondiale du rein  2024 Dossier complet
Journée mondiale du rein 2024 Dossier completKhadija Moussayer
 
Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...
Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...
Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...Khadija Moussayer
 
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdf
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdfComment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdf
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdfKhadija Moussayer
 
Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"
Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"
Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"Khadija Moussayer
 
El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...
El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...
El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...Khadija Moussayer
 
L’ANGIOEDÈME : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...
L’ANGIOEDÈME  : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...L’ANGIOEDÈME  : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...
L’ANGIOEDÈME : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...Khadija Moussayer
 
Le syndrome de Lambert Eaton une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...
Le syndrome de Lambert Eaton  une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...Le syndrome de Lambert Eaton  une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...
Le syndrome de Lambert Eaton une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...Khadija Moussayer
 
Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...
Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...
Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...Khadija Moussayer
 
MALADIES RARES AU MAROC : l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...
MALADIES RARES AU MAROC  :  l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...MALADIES RARES AU MAROC  :  l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...
MALADIES RARES AU MAROC : l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...Khadija Moussayer
 
International conference on phenylketonuria in Morocco.pdf
International conference on phenylketonuria in Morocco.pdfInternational conference on phenylketonuria in Morocco.pdf
International conference on phenylketonuria in Morocco.pdfKhadija Moussayer
 
المؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتون
المؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتونالمؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتون
المؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتونKhadija Moussayer
 
Problématiques des maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...
Problématiques des  maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...Problématiques des  maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...
Problématiques des maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...Khadija Moussayer
 
JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...
JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...
JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...Khadija Moussayer
 
رمضان و صيام الأشخاص المسنين
رمضان و صيام الأشخاص المسنين  رمضان و صيام الأشخاص المسنين
رمضان و صيام الأشخاص المسنين Khadija Moussayer
 
تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19
تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19
تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19Khadija Moussayer
 
Il n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirus
Il n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirusIl n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirus
Il n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirusKhadija Moussayer
 
الدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadija
الدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadijaالدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadija
الدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadijaKhadija Moussayer
 

Plus de Khadija Moussayer (20)

La cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdf
La cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdfLa cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdf
La cystinose une maladie rare aux attaques rénales graves.pdf
 
Le ramadan chez la personne âgée : conseils santé
Le ramadan chez la personne âgée : conseils santéLe ramadan chez la personne âgée : conseils santé
Le ramadan chez la personne âgée : conseils santé
 
La grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdf
La grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdfLa grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdf
La grippe cétogène, conséquence d'un régime cétonique trop strict.pdf
 
Journée mondiale du rein 2024 Dossier complet
Journée mondiale du rein  2024 Dossier completJournée mondiale du rein  2024 Dossier complet
Journée mondiale du rein 2024 Dossier complet
 
Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...
Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...
Les Femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux maladies rénales par Dr M...
 
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdf
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdfComment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdf
Comment vivre avec une maladie rénale par Dr Moussayer Khadija.pdf
 
Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"
Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"
Angioedema : "From localized swelling attacks to potentially fatal asphyxia"
 
El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...
El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...
El Angioedema : Desde los ataques de hinchazón localizados hasta la asfixia p...
 
L’ANGIOEDÈME : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...
L’ANGIOEDÈME  : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...L’ANGIOEDÈME  : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...
L’ANGIOEDÈME : "DE CRISES DE GONFLEMENT LOCALISÉ À L’ASPHYXIE POTENTIELLEMEN...
 
Le syndrome de Lambert Eaton une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...
Le syndrome de Lambert Eaton  une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...Le syndrome de Lambert Eaton  une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...
Le syndrome de Lambert Eaton une maladie rare auto-immune qui peut révéler u...
 
Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...
Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...
Eclairage sur la variole du singe : mode de transmission, symptômes et prise ...
 
MALADIES RARES AU MAROC : l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...
MALADIES RARES AU MAROC  :  l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...MALADIES RARES AU MAROC  :  l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...
MALADIES RARES AU MAROC : l'accès au diagnostic et aux soins reste un défi ...
 
International conference on phenylketonuria in Morocco.pdf
International conference on phenylketonuria in Morocco.pdfInternational conference on phenylketonuria in Morocco.pdf
International conference on phenylketonuria in Morocco.pdf
 
المؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتون
المؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتونالمؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتون
المؤتمر الدولي حول مرض بيلة الفينيل كيتون
 
Problématiques des maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...
Problématiques des  maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...Problématiques des  maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...
Problématiques des maladies rares au Maroc- Conférence internationale phényl...
 
JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...
JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...
JOURNEE MONDIALE DU LUPUS UNE MALADIE INVALIDANTE ET ENCORE MORTELLE CHEZ LES...
 
رمضان و صيام الأشخاص المسنين
رمضان و صيام الأشخاص المسنين  رمضان و صيام الأشخاص المسنين
رمضان و صيام الأشخاص المسنين
 
تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19
تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19
تداعيات فيروس كورونا قد تدوم مدى الحياة –COVID-19
 
Il n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirus
Il n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirusIl n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirus
Il n'y a pas de pause à espérer avec le coronavirus
 
الدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadija
الدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadijaالدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadija
الدكتورة موسيار خديجة مرض بيلة فنيل كيتون Dr Moussayer khadija
 

Nutrition des personnes âgées au Maroc

  • 2. « La nourriture est un remède… Que votre remède soit donc votre nourriture » Hippocrate
  • 4. La nutrition : élément clé d’un vieillissement réussi
  • 5. Un équilibre nutritionnel fragile Il est plus précaire pour la personne âgée (PA) car tributaire :  des modifications physiologiques et de l’émergence de pathologies  d’une diminution trop fréquente des apports alimentaires sans que ses besoins énergétiques ne soient significativement abaissés  d’un amoindrissement des réserves énergétiques Tout incident peut alors provoquer une dénutrition
  • 7. * diminution de la capacité discriminative * augmentation du seuil de détection des 4 saveurs de base : 11.6 pour le salé, 7 pour l’amer, 4.3 pour l’acide et 2.7 pour le sucré * perturbation du goût par médicaments et facteurs nutritionnels (déshydratation, carence en B3 et en zinc, cirrhose) * aggravation par la malnutrition qui ralentit renouvellement cellulaire indispensable à la régénération des acteurs sensoriels Perturbation du goût
  • 9. Sécheresse buccale  Extrême importance de la denture pour l’alimentation, (3% des personnes âgées ont une dentition saine)  Atrophie gingivale conditionne les choix alimentaires car mastication douloureuse  sécheresse : source de malnutrition car début de digestion insuffisant, et d’anorexie; les aliments n’étant plus correctement imbibés, les molécules porteuses de saveurs sont moins actives  Augmentation des mycoses buccales et œsophagiennes occasionnant douleurs et troubles de la déglutition
  • 10. Vieillissement de l’appareil digestif  atrophie de la muqueuse gastrique et diminution de la sécrétion de l’acide chlorhydrique  pullulation bactérienne consommatrice de nutriments (folates)  ralentissement de l’évacuation gastrique prolongeant la phase d’anorexie postprandiale  augmentation de CCK sérique (cholécystokinine pancréozymine) : abaisse le seuil de satiété  augmentation de la fréquence des ulcères et des gastrites chroniques , source d’anorexie  rôle de l’H pylori dans le vieillissement gastrique
  • 11. Vieillissement musculaire sarcopénie * Diminution du capital musculaire : début à 40 ans pour l’h. et à 50 pour la f. * Perte de 3 à 8% tous les dix ans : réduction de la musculature à 17% du poids du corps à 70 ans contre 30% à 30 ans * Diminution du capital musculaire de moitié entre 20 et 80 * Conditionnement par des facteurs génétiques, nutritionnels, hormonaux, les cytokines et l’augmentation de la masse grasse * Conséquences : diminution des réserves protéiques indispensables pour les défenses immunitaires, la thermorégulation, les chutes et fractures
  • 14. Besoins nutritionnels des personnes âgées  à peine moins importants que l’adulte jeune  estimés à 2000 kcal/j pour l’homme et 1800kcal/j chez la femme  répartition des dépenses identiques à celle de l’adulte:  dépense énergétique de repos : 60%  dépense énergétique liée à la thermogénèse : 10%  dépense énergétique liée à l’activité physique : 30%
  • 15. Dépenses énergétiques Dépense énergétique de repos Dépense énergétique liée à la thermogenèse Dépense énergétique liée à l ’activité physique Dépense énergétique totale > 36 kcal/kg/j (Pour 60 kg : 2160 kcal/j)
  • 16.  Besoins plus importants que l’adulte surtout en cas d’hypercatabolisme : 1,2g/kg/j  Pas de reserves en protéines et mauvais rendement métabolique avec l’âge  12 à 15٪ de la ration énergétique : • la part de protéines animales doit être plus importante •Synthèse protéique optimale si concentration de la ration calorique sur un seul repas  Rôle de prévention de la sarcopénie et le déficit Les besoins en protéines
  • 17. * propriétés gustatives et richesse en énergie * apport en acides gras essentiels et en vitamines liposolubles * les désaturases sont moins actives avec l’âge : les dérivés des acides gras essentiels deviennent eux aussi essentiels * régime hypocholestéremiant n’est plus justifié après 75 ans * après 85 ans le risque cardiovasculaire n’est plus lié à l’hypercholestérolémie qui pourrait être corrélée à une longévité corrélation inversée: * recommandations de l’AFSAA Mars 2010 Les besoins en lipides
  • 18. Les différents acides gras 3 classes d’acidesgras : - les acides gras saturés comme l’acide palmitique que l’on trouve dans l’huile de palme mais aussi toutes les graisses animales ou végétales (beurre, fromage, lait et viande) ; - les acides gras monoinsaturés comme l’acide oléique que l’on retrouve dans l’huile d’olive ; - et les acides gras polyinsaturés. -Omega 3 -Omega 6 On doit impérativement les apporter en quantitéadéquatedans notre = acides gras essentiels
  • 19. Originevégétale Origineanimale Acide linoléique (n-6) - huile de tournesol - huile de maïs - huile d'arachide - huile de colza - huile de noix - poissons - jaune d'œuf Acide Linolénique (n-3) - huile de colza - huile de noix - poissons (traces) - beurre
  • 20. * l’énergie la plus rapidement utilisable * nécessaires pour l’anabolisme des protéines et métabolisme cérébral et musculaire * 50 à 55% de la ration calorique * Favoriser sucres complexes (45%) plutôt que sucres rapides (10%) responsables d’une satiété rapide * couverture de besoins en fibres(20 à 25 g/j): légumes et Les besoins en glucides
  • 22. Les besoins en fibres  Les constituants majeurs des membranes cellulaires végétales  Ne sont pas hydrolysées par les enzymes de l’intestin grêle mais par les enzymes bactériennes du côlon  Les principales fibres : la cellulose, l’hémicellulose , la pectine et la lignine  Fibres solubles et insolubles  Interférence avec anticoagulants et hypoglycémiants
  • 23. TENEUR EN FIBRES ( / 100g d'aliments)* Pâte alimentaire cuite : 2 g Tomate : 1,2 g Riz blanc cuit : 0,5 g Pain blanc (type baguette) : 3,5 g Carotte crue (cuite) : 2,6 g (2,7 g) Pain complet : 7 g Poireau cru (cuit) : 2,8 g (2,7 g) Orange (pulpe fraîche) : 1,8 g Pomme de terre cuite à l'eau : 1,3 g Pomme (non pelée, fraîche): 2,1 g Salade : 1,2 g * D'après FAVIER J.C. et al (1995). Répertoire général des aliments. Ed. Techniques & Documentation.
  • 24. Les besoins hydriques *Apports supérieurs à l’adulte : 1.7 l après 65 ans * Diminution des réserves ( masse maigre) avec l’âge qui contient 73% * diminution de la sensation de soif * pertes par médicaments : diurétiques, neuroleptiques *altération physiologique rénale : - résistance du tubule rénal à l’action de l’ADH - capacité de concentration des urines diminue, correction difficile d’une hyperosmolarité
  • 25. Les troubles de l’hydratation  Déshydratation intracellulaire : troubles neuromusculaires (somnolence d’installation brusque, confusion, chutes, irritabilité, agitation , contractures), hypernatrémie.  Déshydratation extracellulaire : oligurie, constipation tachycardie, hypotension artérielle, hypotonie des globes oculaires, hypotension orthostatique au lever, hémoconcentration.
  • 27. Historique  1890 : Eijkman met en évidence un facteur nutritionnel extrait de la cuticule du riz susceptible de guérir le béribéri  1910 : Funk isole de la cuticule du riz cette substance ( la thiamine) et en donne le nom de vitamine
  • 28. Définition  vitamine : substance organique indispensable à la croissance et aux différentes fonctions de l’organisme  Sans valeur énergétique propre et incapable d’être synthétisées par l’homme  13 substances répondent à cette définition  Ce sont des micronutriments, présents à l’état de traces dans l’alimentation
  • 29. Les 13 vitamines classées en deux groupes - les vitamines liposolubles : A, D, E, K - les vitamines hydrosolubles : C, groupe B (B1 ou thiamine, B2 ou riboflavine, B3 ou PP ou niacine, B6 ou pyridoxine, B9 ou acide folique ou folate, B12 ou cyanocobalamine).
  • 30. Quatre grandes fonctions *hormonale : vit A et D *coenzyme * stabilisation des membranes : vit E *antioxydante : vit C, Vit E et caroténoïdes
  • 31. Les vitamines en pathologies  Mécanismes de carence : défaut d’apport, malabsorptions, défaut de stockage, augmentation de l’élimination, anomalie d’utilisation, augmentation des besoins  Les déficiences vitaminiques augmentent le risque de maladies cardiovasculaires, de cataracte…
  • 32. La vitamine A Bonne pour la peau et les yeux
  • 33. La vitamine A : Rétinol  La première vitamine découverte : 1913  Origine animale , précurseur le béta-carotène, d’origine végétale  Rôle dans la vision, la croissance, le renouvellement de la peau et des muqueuses, la régulation du système immunitaire
  • 34. Vitamine A : sources 6µg de béta-carotène = 1µg de rétinol besoins : 600 à 900 µg  100 g de foie : 10 000 à 15 000 µg de rétinol  Poisson gras : 900 à 1000 µg de rétinol  Carotte (jus ou crue) : 11 500 à 12 000 µg de béta- carotène  Poivron vert, laitue, melon , abricot : 1000 à 2000 µg de béta-carotène
  • 35. Les Vitamines B Une famille nombreuse : B1, B2, B3, B5,B6,B8, B9, B12
  • 36. Les vitamines B  Action en concert  Transforment les aliments en énergie  Fonctionnement du système nerveux et immunitaire  Formation des globules rouges  Croissance des cellules
  • 37. Les sources des vitamines B  Produits animaux, végétaux, les céréales, germes de blé  Les risques de déficience concernent surtout la B6 et B9  La vitamine B12 est exclusivement d’origine animale. Risque de carence en B12 chez les végétaliens
  • 38. Vitamine B12  manque d’apport seulement si régime végétarien  rôle de l’hypochlorhydrie et malabsorption intestinale  nouveau concept de sa non dissociation de ses protéines porteuses  Possibilité d’un mécanisme auto-immun : auto-anticorps contre FI ou cellules pariétales. anémie de Biermer est rare avant 40 ans  relation avec démence et risque cardiovasculaire  Traitement par voie orale possible
  • 39. La vitamine C • Un statut de star conquis grâce au Pr Linus Pauling (prix Nobel 1954) qui en préconise de fortes doses pour combattre aussi bien le rhume que le cancer • Prévient le rhume • Efface la fatigue • Aurait une action anticancéreuse • Rôle de défense contre les infections virales et bactériennes, protection des vaisseaux sanguins, cicatrisation, action antioxydant
  • 40. Besoins en Vitamine C  Besoins journaliers : 110 mg  Besoins augmentés de 20% en cas d’activité physique intense, de tabagisme  100 g d’orange crue : 50 à 60 mg de vitamine C  Poivron rouge cru contient 160 à 200 mg, cuit 100 à 150 mg
  • 41. La vitamine D  La nouvelle star  La carence très fréquente  Assure la minéralisation des os , des dents et du cartilage  Favorise l’absorption du calcium et du phosphore  Rôle dans la prévention de la sclérose en plaques
  • 42. Vitamine D  réduction de sa synthèse au niveau de la peau  les hydroxylations rénales et hépatiques peu ou pas altérées  rôle de prévention de l’ostéoporose  rôle de prévention de certains cancers , de maladies cardiovasculaires, auto-immunes et du diabète …?  Dose journalière recommandée : 400 U
  • 43. Vitamines E • Sources: huiles végétales • Propriétés encore mal connues • 8 substances dont la plus importante est l’alpha- tocophérol • Protection des membranes cellulaires, effets bénéfiques sur le cœur, neutralisation des radicaux libres • Gràce à leurs vertus antioxydantes, les dérivés de la vitamine E sont utilisés comme conservateurs ( E306,307,308 et 309
  • 44. La vitamine K  Propriétés coagulantes et anti-hémorragiques  impliquée dans le processus de minéralisation du squelette  Deux vitamines : K1 se trouve dans les légumes verts, la K2 est produite par les bactéries dans le colon ou la fermentation de certains aliments(fromage, viande, miso…)  Sources : épinards, salade verte, brocoli,
  • 45. Comment préserver les vitamines • Les vitamines hydrosolubles sont les plus fragiles en particulier la vitamine C • Le stockage des fruits et légumes fait perdre la quantité en vitamine C • Le lavage prolongé dissout la vitamine C, les vitamines B et le béta-carotène • La réfrigération :la dégradation de la vitamine C dépend de la température et de l’humidité • Congélation : -30° est préférable à -18° • Cuisson : la vitamine C ne résiste pas à la cuisson
  • 46. Enzyme  Protéine qui joue un rôle de catalyseur biologique c'est-à-dire de composé qui facilite une réaction biochimique.  Capable d'accélérer jusqu'à des millions de fois les réactions chimiques du métabolisme.  Agit à faible concentration et se retrouve intacte en fin de réaction.
  • 47. Coenzyme Q 10 ou ubiquinone
  • 48. CoQ10  naturellementprésentedans toutes les cellules humaines et assure la production de l’énergie corporelledans les mitochondries.  95% de tous les besoins corporels en énergie sont transformés à l'aide du CoQ10.  les organes nécessitant le plus d’énergie - le cœur, les poumons et le foie - présentent les taux de CoQ10 les plus élevés.  Le CoQ10 est très important pour l'organisme humain et ne peut être remplacé par aucune autre substance.
  • 49. Besoin en COQ10  Une alimentation équilibrée et riche en protéines fournit un apport journalier d’environ trois à dix milligrammes  Les aliments les plus riches : les organes d'animaux (notamment les abats).  Egalement, en moindre proportion, dans les céréales complètes, les noix et les noisettes, les sardines, les épinards, les huiles végétales, les algues, le sésame et les légumineuses..
  • 50. CARENCES VITAMINIQUES ET CONSÉQUENCES CLINIQUES Carence en vitamines B1, B3, B6, B9**, B12, C Troubles du comportement et de l'humeur (anorexie; troubles mnésiques, syndromes dépressifs, voire états démentiels) Carence en vitamines B9, B12 Anémie macrocytaire Carence en vitamines B6, B9, C, D, E Déficit immunitaire Carence en vitamines D Ostéomalacie et fractures * Il n'existe pas actuellement de normes précisant le seuil à partir duquel on parle de carence vitaminique. ** Vitamine B9 = acide folique
  • 51. Les besoins en minéraux
  • 52. * rôle important dans le maintien de la masse osseuse et la lutte contre l’hyperparathyroidisme sénile * besoins supérieurs à l’adulte : 1200 mg/j à partir de 55 ans chez la femme et 65 ans chez l’homme * diminution de l’absorption intestinale et des possibilités d’adaptation des pertes urinaires * la diminution de la sécrétion gastrique influence peu l’absorption du calcium si Ca pris au cours des repas Les besoins en calcium
  • 53. Le phosphore majeure partie contenu dans l'os et les dents  Intervient dans les mécanismes de production d'énergie et dans de nombreux systèmes enzymatiques.  Présent dans de nombreux aliments : poissons, oeufs, viandes, produits laitiers, fruits, céréales.  Peu de difficulté à couvrir les besoins : 450 mg/jour. (sujets ayant de faibles apports ingèrent 1 g de phosphore par jour)
  • 54. FER  Peu de déficits en fer chez les sujets âgés en dehors de pathologies responsables d'un saignement.  Le fer le mieux absorbé est le fer héminique apporté par les viandes.  apports recommandés de 9 à 12 mg par jour.
  • 55. Le Zinc  Participe au métabolisme des glucides, lipides et protéines  joue un rôle essentiel dans les fonctions immunitaires, neurologiques et reproductives.  nécessaire à plus de 200 processus vitaux de l’organisme.  participe à la synthèse de l’ARN, de l’ADN et des protéines.  facilite la cicatrisation, la reproduction, la croissance.  rôle dans la modulation de l’humeur, l’apprentissage ainsi que la vision, le goût et l’odorat.  intervient dans la coagulation sanguine, les fonctions thyroïdiennes et le métabolisme de l’insuline.
  • 56. La carence en Zinc  fréquente dans les pays en voie de développement entraîne des déficits immunitaires et de graves troubles métaboliques.  Les diabétiques, les sujets présentantdes troubles rénaux, l’excès d’alcool et tout syndromede malabsorption intestinale peuvent conduire à des déficiences et nécessiterdes supplémentations.
  • 58. Sources du Zinc  L’huitre particulièrement riche en zinc : 80mg pour 100 g  Les fromages : 7 à 10 mg pour les pates dures, 1 à 3 mg pour les autres  La viande : 5 à 7 mg pour le bœuf  Le poisson : 1 à 3 mg  Besoins quotidiens : 9 à 15 mg
  • 59. Magnésium et ses fonctions  Multiples rôles dans le fonctionnement de nombreux organes : cœur , reins, os  Agit en association avec le calcium
  • 60. Besoin en Mg  estimés à 6 mg/k g/jour  apportés par des aliments comme le chocolat, les fruits secs, les fruits de mer ou les céréales entières  et par l'eau de boisson.
  • 61. FOOD GUIDE PYRAMID FOR OLDER ADULTS
  • 63. Dénutrition : étiologies * diminution des apports * hypercatabolisme secondaire aux infections, aux maladies chroniques, aux médicaments qui perturbent le gout, les régimes sévères. * état inflammatoire chronique consommateur de nutriments
  • 64. surrénales ( cortisol) cytokines tissu adipeux ( lipolyse) muscle protéolyse foie  synthèse  synthèse protéines de transport  synthèse protéines de l ’inflammation
  • 65. * fatigue physique, diminution de l’activité physique, troubles cognitifs et psychologiques * diminution des apports alimentaires : agenda alimentaire avec estimation des portions, histoire alimentaire *perte de poids Dénutrition : signes d’alerte
  • 66. Diagnostic anthropométrique : *insuffisance pondérale (perte de poids de plus de 10%) *IMC (poids/taille2) doit être entre 21 et 27, dénutrition si inférieur à 21 *circonférence du mollet, du bras : 25 cm chez l’homme, 23 cm chez la femme * épaisseur du pli cutané tricipital : baisse des réserves de graisses si valeurs inférieurs à 6 mm chez l’homme et 10 chez la femme Evaluation nutritionnelle
  • 68. Les modules de pesée
  • 69. distance talon-genou Permet d'estimer la taille des personnes qui ne peuvent se tenir debout ou qui présentent des déformations ostéo- musculaires.  La hauteur du genou corrélée à la taille à l'âge adulte.  La mesure faite à l'aide d'une toise pédiatrique : patient couché sur le dos, le genou levé et faisant un angle de 90 degrés entre la jambe et la cuisse. Le pied fait également un angle de 90° avec la jambe.  les formules de calcul de la taille : - Taille (homme) = (2,02 x dTG cm) - (0,04 x âge) + 64,19 - Taille (femme) = (1,83 x dTG cm) - (0,24 x âge) + 84,88
  • 71. La circonférence du mollet Le sujet est dans la même position que pour la mesure précédente. Le genou, faisant un  angle de 90 degrés, le ruban est placé autour du mollet et mobilisé le long de celui-ci afin  de mesurer la circonférence la plus importante. Le ruban ne doit pas comprimer les tissus  sous-cutanés.
  • 72. Périmètre brachial Site de mesure repéré après avoir placé le bras de sorte que le coude fasse un angle droit de 90 degrés, la face palmaire de la main sur le tronc et le bras le long du corps.  Identification à l'aide du ruban du point situé à mi- distance entre le rebord postérieur de l'acromion et le sommet de l'olécrane.  Mesure du périmètre brachial à ce niveau là, après avoir déplié le coude et étendu le bras le long du corps, la face palmaire de la main tournée vers l'avant si le sujet est debout ou tournée vers le haut si le sujet est couché.
  • 73. Le pli cutané tricipital  mesure effectuée en regard de la voussure du triceps, à la hauteur du point de référence choisi pour la mesure du périmètre brachial, le bras allongé le long du corps.  sujet alité est allongé sur le côté opposé au bras mesuré, lequel est placé le long du corps, face palmaire face au sol.  La peau et le tissu adipeux sous-cutané sont pincés entre le pouce et le majeur tout en les soulevant d'environ 1 cm des tissus sous-jacents, et parallèlement à l'axe du bras.  mesure effectuée avec le compas de plis placé perpendiculairement à l'axe du pli.
  • 77. Diagnostic biologique d’une dénutrition  protéines dites nutritionnelles :  Albumine <35g.l  Préalbumine< 200mg.l  protéines dites inflammatoires :  CRP > 20mg.l (processus inflammatoire associé)  Protéine orosomucoide > 1.2g.L (inflammation chronique)
  • 80. *dysfonctionnement de système immunitaire : augmentation de la morbidité infectieuse ( pneumopathie, infection urinaire) * diminution de l’albumine et ainsi possibilité de toxicité médicamenteuse * troubles neuropsychiatriques par carence en micronutriments * aggravation de la sarcopénie, risque de chutes et perte d’autonomie, affaissement des contrôles moteurs et sphinctériens * aggravation de la malnutrition (hypercatabolisme) Les conséquences de la malnutrition
  • 81. La spirale de la dénutrition
  • 82. Nutrition et escarres  Risque accru en cas de dénutrition (x3 si albuminémie<26g/l)  si déficit en vitamine C  le Zn favorise la cicatrisation des ulcères de jambe chez seulement les patients déficitaires  L’hypercatabolisme déclenché par ou associé à l’escarre aggrave la malnutrition en augmentant les besoins nutritionnels et en induisant ou en augmentant une anorexie
  • 83. Dénutritions d’apports Il est illusoire d’essayer de monter vite les apports de quelqu’un qui mange très peu • si  500 kcal/j  + 100-200 kcal au début il faut 10-15 jours pour atteindre 1000 • si  500 kcal/j  +200 kcal au début atteindre 1000 en 8 jours 1500 en 15 jours
  • 84. Risque de la renutrition trop rapide : Le refeeding syndrome C’est apporter trop de nutriments alors que les enzymes sont hypofonctionnelles  on intoxique le patient par nutriments  insuffisance rénale insuffisance hépatique  décès dans tableau anasarque Danger très réel à l’entrée dans un établissement
  • 85. Impact des Médicaments sur la nutrition
  • 86. La gestion délicate du couple médicament/nutrition les pansements gastriques affectent de nombreux nutriments : * La cholestyramine s’oppose à l’absorption des vitamines liposolubles par fixation aux sels biliaires. * La cimétidine peut provoquer une carence en vitamine B12 induite par hypochlorhydrie. * Un abus de laxatifs provoque une fuite de potassium et pour les composés huileux une diminution forte de l’absorption des vitamines liposolubles.
  • 87. Gestion du couple médicament/nutrition (suite)  Les antibiotiques, en perturbant la flore intestinale, donnent une carence en folates et en vitamine K.  la digitaline, le sulfate de fer et des antidépresseurs (les ISRS) peuvent provoquer une anorexie  corticoïdes, benzodiazépines et certains antidépresseurs peuvent entrainer une hyperphagie.
  • 88. L’horaire de la prise de médicaments  est souvent un arbitrage entre efficacité thérapeutique et bonne tolérance.  De façon générale, la prise postprandiale (après le repas) est à privilégier, sauf problème réel de biodisponibilité, pour éviter toute anorexie.
  • 89. Impact des médicaments Mécanismesd’action des médicaments Nutriments affectés Formationde complexe Tétracyclines Anti-acides Pénicillamine Méthyldopa Ca, Mg, Fer, Zn, Mn Ca, P Vit B6, Zn, Cu Fer Diminutionde la solubilité Huile minérale Cholestyramine VitA, D, E, K VitA, D, E, K, B6, folates et Ca Diminutiondu ph intestinal Anti-acides Thiamine, Folates, Calcium, Magnésium, Fer, Zinc Dommagesà la muqueuse Colchicine Néomycine Graisses, carotène, B12, Lactose, Na, K Graisses, Protéines, Lactose, Vit A, D, E, K, B12, Ca, Fe
  • 90. EXEMPLES DE MÉDICAMENTS DONT L'ABSORPTION INTESTINALE EST MODIFIÉE PAR LA NOURRITURE Absorption réduite Absorption retardée Absorption augmentée •Pénicilline, tétracyclines (si absorption simultanée de produits laitiers), •Acide acétyl salicylique, •Levodopa, théophylline (si absorption simultanée de protéines), •Sotalol. •Céphalosporines (si absorption simultanée de produits laitiers), •Erythromycine, •Sulfamides, •Furosémide, •Cimétidine, •Digoxine (si absorption trop importante de fibres), •Ibuprofen. •Griséofulvine (si absorption simultanée de lipides), •Nitrofuranes (en revanche diminuée si prise à jeun), •Diazépam, •Hydrochlorothiazide, •Lithium (en revanche diminuée si prise à jeun), •Propranolol (par une diminution de l'effet de 1er passage hépatique), •Métoprolol, •Phénytoïne (grâce à une induction enzymatique).
  • 92. Catabolisme  ensemble des réactions de dégradations moléculaires de l'organisme = le contraire de l'anabolisme, ensemble des réactions de synthèse.  Le catabolisme et l'anabolisme sont les deux composantes du métabolisme.  Les réactions de catabolisme sont des oxydations (ou des déshydrogénations) produisant de l'énergie.
  • 93. Hyposialie un production de salive faible.
  • 94. Ingesta Ensemble des produits qui sont ingérés par un individu dans une journée.
  • 95. Malnutrition  état pathologique de déficience ou d’excès d'un ou plusieurs nutriments.  Provient d'une nourriture en mauvaise quantité (apport calorique insuffisant ou excessif) ou de mauvaise qualité (carences nutritionnelles ou excès de graisses...).  Autres facteurs : psychologiques et pathologiques  Faim invisible ou cachée (hidden hunger) affectant deux milliards de personnes souffrant de carences en sels minéraux et en vitamines, pouvant provoquer des maladies mortelles.
  • 96. Ostéomalacie  décalcification osseuse induite par un défaut de minéralisation (manque d'ions calcium et phosphate) de la trame protéique du squelette =rachitisme  à un stade avancé d’une maladie ou à risque élevé (personnes âgées confinées et/ ou ayant troubles graves de l'absorption digestive)
  • 97. Conclusion  Une alimentation équilibrée est un facteur de vieillissement réussi  Les régimes restrictifs sont à proscrire  la surveillance régulière de l’état nutritionnel des personnes âgées s’impose
  • 98. Bibliographie Cours de Gériatrie : Polycopié National Du Collège Des Enseignants Cours De Médecine En Ligne © Université Médicale Virtuelle Francophone -
  • 99. Articles du Dr Moussayer NUTRITION ET PERSONNES ÂGÉES : «Quand on avance en âge, mieux vivre c’est mieux se nourrir» moussayer doctinews Syndrome sec et Gougerot-Sjögren : ENTRE UN MAL FREQUENT ET UNE MALADIE AU COEUR DE L’auto-immunité moussayer doctinews Syndrome sec La sécheresse des muqueuses Le Matin Moussayer
  • 100. Merci de votre attention