Learning Objectives:
The student should be able to:
Describe the basic monomer structure of immunoglobulins.
Determine number of variable and constant regions of the light chain and heavy chain.
Define the term; paratope, Fc, Fab, Antigen binding site, hinge region, constant, hyper variable region, CDRs, carbohydrate moiety, joining chains (J-chains), Secretory component and domain.
Describe the distinctive structural feature of each isotype
Define the terms affinity, and avidity.
Explain the importance of identify the immunoglobulin isotype in clinical applications.
2. Learning Objectives
1. Describe the basic monomer structure of
immunoglobulins.
2. Determine number of variable and constant regions of
the light chain and heavy chain.
3. Define the term; paratope, Fc, Fab, Antigen binding site,
hinge region, constant, hyper variable region, CDRs,
carbohydrate moiety, joining chains (J-chains), Secretory
component and domain.
4. Describe the distinctive structural feature of each isotype
5. Define the terms affinity, and avidity.
6. Explain the importance of identify the immunoglobulin
isotype in clinical applications.
The student should be able to:
1. Describe the basic monomer structure of
immunoglobulins.
2. Determine number of variable and constant regions of
the light chain and heavy chain.
3. Define the term; paratope, Fc, Fab, Antigen binding site,
hinge region, constant, hyper variable region, CDRs,
carbohydrate moiety, joining chains (J-chains), Secretory
component and domain.
4. Describe the distinctive structural feature of each isotype
5. Define the terms affinity, and avidity.
6. Explain the importance of identify the immunoglobulin
isotype in clinical applications.
3. Plan d'apprentissage
I. DEFINITION
II. STRUCTURE GENERALE DES IMMUNOGLOBULINES.
NOMENCLATURE
III. STRUCTURE FINE DES CHAINES LEGERES ET
LOURDES DES IMMUNOGLOBULINES.
IV. CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES CLASSES
D'IMMUNOGLOBULINES
V. LES DIFFERENTS NIVEAUX D'HETEROGENEITE DES
IMMUNOGLOBULINES
VI. RELATIONS ENTRE STRUCTURE ET ACTIVITE BIOLOGIQUE.
VII. GENES DES IMMUNOGLOBULINES
4. LES IMMUNOGLOBULINES
Emil Adolf von Behring 1901
Les anti-toxin contre
Diphtherie et le Tetanos
1908
Theorie de
La formation des anticorps
Paul Ehrlich
Production des
Anticoprs Monoclonaux
Milstein Köhler 1975
5. I. DEFINITION
Les immunoglobulines (Ig) sont des GLYCOPROTÉINES douées d'activité anticorps (Ac) , c'est-à-
dire capables de se lier spécifiquement à un déterminant antigénique unique, ou épitope.
Elles sont présentes dans le plasma, les liquides extra-vasculaires et les sécrétions.
Elles sont produites par les lymphocytes B, mais seulement excrétées par leur descendance
plasmocytaire.
On retrouve les Ig principalement
dans la fraction des
GAMMAGLOBULINEs à
l'électrophorèse des protéines
Un adulte possède à un instant donné environ 1020 molécules d'Ig, dont plus de 109 espèces
moléculaires différentes.
Ils remplissent leur rôle grâce à TROIS modes d'action:
1. neutralisation des micro-organismes et de leurs toxines,
2. opsonisation facilitant l'ingestion par les cellules phagocytaires (phagocytose)
3. activation du complément conduisant à l'opsonisation et parfois la lyse des micro-organismes.
Elles sont produites par les lymphocytes B, mais seulement excrétées par leur descendance
plasmocytaire.
Les anticorps sont les médiateurs de l'immunité humorale, dont LES CIBLES sont extra-cellulaires.
6. II. STRUCTURE GENERALE DES IMMUNOGLOBULINES. NOMENCLATURE.
Toutes les Ig, en dépit de leur très grande
hétérogénéité, sont bâties sur un modèle de base
commun, SYMÉTRIQUE, celui de l'IgG monomère qui
fut la première décrite. Elles comportent toutes 4
chaînes polypeptidiques groupées en deux paires
identiques de taille inégale:
1. d'une part 2 chaînes lourdes dites H, pour "heavy",
2. d'autre part 2 chaînes légères dites L, pour "light",
1. Les chaînes légères sont communes à l'ensemble des classes d'Ig, mais on en distingue
2 types antigéniquement différents: le type kappa (Ƙ) et le type lambda (λ).
Dans une molécule donnée d'Ig les deux chaînes légères sont toujours du même type: il n'y
a jamais de molécules hybrides.
PORTER et EDELMAN.
1972
2. Les chaînes lourdes sont au contraire spécifiques pour chaque classe d'Ig: CINQ ISOTYPES
(gamma [ɣ], alpha [α], mu [μ], delta [δ] et epsilon [ε]) définissent respectivement les 5 CLASSES
D'IG: IgG, IgA, IgM, IgD et IgE. Tous les individus les possèdent dans leur sérum
7. III. STRUCTURE FINE DES CHAINES LEGERES ET LOURDES DES IMMUNOGLOBULINES.
1. CHAÎNES LÉGÈRES.
Elles comportent une portion variable et une constante.
Dans la région variable (VL), il existait TROIS
SÉQUENCES de cinq à dix résidus où la variabilité
était maximum. CDR pour "complementary
determining region« responsable de
complémentarité dans l'espace
Pour les immunoglobulines, LA VARIABILITÉ est la condition sine qua non de LA FONCTION,
c'est-à-dire de la reconnaissance de l'antigène qui peut être multiple
2. CHAÎNES LOURDES.
Elle est constituée de DEUX PARTIES franchement inégales:Elle est constituée de DEUX PARTIES franchement inégales:
Ils sont constitués de TROIS SEGMENTS SUCCESSIFS
Entre le premier et le second segment de la région constante se trouve la RÉGION
CHARNIÈRE.
B. le 1/4 du côté N-terminal est TRÈS VARIABLE d'une séquence à l'autre. C'est la région
variable ou VH, qui tout comme son homologue VL possède également TROIS RÉGIONS
HYPERvariables ou CDR
A. Les 3/4 du côté C-terminale ont une composition
relativement INVARIANTE: c'est la région constante,
LE SITE ANTICORPS, ou PARATOPE, d'une Ig est constitué de l'association
des régions VH et VL, et plus particulièrement des différents CDR
(théorie du site partagé)
8. 1. LES PARTIES VARIABLES sont le support de
l'activité anticorps, et une Ig monomère peut
ainsi lier deux épitopes,
2. alors que LA PARTIE CONSTANTE est le
support des propriétés biologiques des Ig.
L'Ig présente une DUALITÉ STRUCTURALE qui explique sa DUALITÉ FONCTIONNELLE:
Elle possède
1. deux EXTRÉMITÉS VARIABLES identiques et
propres à chaque Ig, et
2. une PORTION CONSTANTE définissant CINQ classes
principales: IgG, IgA, IgM, IgD et IgE, par
ordre de concentration sérique décroissant.
1. LES PARTIES VARIABLES sont le support de
l'activité anticorps, et une Ig monomère peut
ainsi lier deux épitopes,
2. alors que LA PARTIE CONSTANTE est le
support des propriétés biologiques des Ig.
1. Sous forme libre en solution, dans le sang et les liquides extra-vasculaires, elle est connue
depuis longtemps sous le vocable d'anticorps.
2. Ancrée à la membrane du lymphocyte B elle y est connue sous le nom d'Ig membranaire, et
y participe à la formation du récepteur du lymphocyte B pour l'antigène (ou BCR pour
"B cell receptor").
De plus, LA RECONNAISSANCE de l'antigène par les LB se fait selon DEUX MODALITÉS.
9. IV. CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES CLASSES D'IMMUNOGLOBULINES
1. IgG Elle représente plus des trois quarts des Ig sériques, elles sont
1. OPSONISANTS,
2. FIXANT LE COMPLÉMENT et
3. NEUTRALISANT les toxines bactériennes et les virus
Il existe QUATRE SOUS-CLASSES = isotypes. : IgG1, IgG2, IgG3 et IgG4
(ɣ1, ɣ2, ɣ3 et ɣ4) qui présentent des propriétés biologiques spécifiques:
1. les IgG4 n'activent pas le complément à la différence des trois autres,
2. la fixation aux différents Fcɣ récepteurs est variable selon les sous-classes: IgG3 pour l’ADCC
2. LES IgM. Les IgM existent sous DEUX formes moléculaires :
1. PENTAmère sérique
2. MONOmère à la surface du LB où sa fonction est celle de
récepteur de l'antigène.
la plus volumineuse des Ig sériques ce qui explique
qu’elle est majoritairement (80 à 90 %) intra-vasculaire.
La chaîne lourde µ possède un domaine constant supplémentaire
par rapport à la chaîne lourde ɣ: elle a donc un domaine variable
et 4 domaines constants. Contrairement aux IgG il n'existe pas de
région charnière individualisée dans la chaîne lourde µ.
chaîne J (pour "joining"), dont l'unique fonction est d'assurer la POLYMÉRISATION des Ig.
10. LES PREMIERS ANTICORPS qui apparaissent après une primo-immunisation sont de classe
IgM. Ils cèdent généralement la place aux anticorps de classe IgG, plus abondants et plus
durables
La forme particulière de cette molécule d'IgM, hérissée de 10 Fab, lui confère
1. un remarquable POUVOIR AGGLUTINANT, de loin supérieur à celui des IgG.
2. De même, son POUVOIR LYTIQUE, lié l'activation du complément, est TRÈS PUISSANT.
Reponse primaire Reponse Secondaire
Dans certaines circonstances les anticorps restent toute la vie de classe IgM: c'est le cas des
agglutinines naturelles anti-A et anti-B du système des groupes sanguins ABO, et plus
généralement des antigènes THYMO-INDÉPENDANTS.
La connaissance de ce CHANGEMENT DE CLASSE, appelé aussi commutation isotypique
ou "switch" en anglais a des implications diagnostiques(ex: Rubéole chez la femme enceinte
11. 3. L'IgA.
on distingue DEUX compartiments, distinctement cloisonnés: le
compartiment SYSTÉMIQUE ou sérique et le compartiment MUQUEUX.
Elle constitue la deuxième classe d'Ig sérique après les IgG, puisqu'elle
représente environ 10 % du total des Ig avec un taux moyen de 2 à 3 g/L.
1. L'IgA sérique.
On connaît deux sous-classes d'IgA: l'IgA1 et l'IgA2.
Dans le sérum l'IgA1 est l'isotype de loin majoritaire (80 %), ce qui n'est plus le cas au niveau
muqueux.
.
2. L'IgA sécrétoire ou exocrine.
C'est l'Ig principale des sécrétions salivaires, lacrymales, nasales, bronchiques, gastro-
intestinales et mammaires. Elle est synthétisée par les nombreux plasmocytes présents dans les
chorions des muqueuses où les plasmocytes à IgA prédominent
Pièce sécrétoire
Chaîne JPM : 400.000
Constante de
sédimentation = 11S
.
C'est l'Ig principale des sécrétions salivaires, lacrymales, nasales, bronchiques, gastro-
intestinales et mammaires. Elle est synthétisée par les nombreux plasmocytes présents dans les
chorions des muqueuses où les plasmocytes à IgA prédominent
La structure de l'IgA sécrétoire DIFFÈRE de celle de l'IgA sérique. Elle est en
effet constituée de DEUX monomères d'IgA reliés par une chaîne J et
comporte le composant sécrétoire ou pièce sécrétoire, synthétisée par les
cellules épithéliales
l'IgA est incapable d'activer le complément par sa voie d'activation classique, ce qui au niveau
muqueux est une adaptation bénéfique aux conditions de travail de l'IgA sécrétoire.
12. 4. L'IgD
Son taux physiologique sérique est très faible: 300 fois moins que l'IgG.
La chaîne lourde δ, qui n'a pourtant que 03 domaines constants, et par
une région charnière longue.
C'est au niveau cellulaire que cette classe d'Ig paraît jouer un rôle
fondamental. On la retrouve fréquemment à la surface des
lymphocytes B en association avec des IgM monomères. Elles ont la
même région variable VH et la même chaîne légère,
5. L'IgE
L'IgE est la moins abondante des Ig: chez l'adulte, son taux physiologique est
100 000 fois moindre que l’IgG (100 à 200 unités internationales). Ceci ,
et pourtant c'est sans doute la classe d'Ig qui intéresse le plus les
Allergologues.
L'IgE est la moins abondante des Ig: chez l'adulte, son taux physiologique est
100 000 fois moindre que l’IgG (100 à 200 unités internationales). Ceci ,
et pourtant c'est sans doute la classe d'Ig qui intéresse le plus les
Allergologues.
Après interactions de leur fragment constant avec un récepteur de faible
affinité (CD23), présent sur des cellules cytotoxiques (polynucléaires
éosinophiles, lymphocytes), elle participe à L'ÉLIMINATION DES PARASITES.
Malgré leur très faible concentration sérique, les IgE jouent un rôle considérable dans les
manifestations d'HYPERSENSIBILITÉ IMMÉDIATE, telles que l'asthme.
la structure est celle d'un monomère avec 2 chaînes lourdes ε et deux chaînes légères.
Tout comme la chaîne µ la chaîne lourde ε possède 4 domaines constants
13. 1. Propriétés de l’IgE
La propriété la plus intéressante de l'IgE est certainement sa CYTOPHILIE par le biais de son
fragment Fc. Cette fixation cellulaire est sous la dépendance de récepteurs spécifiques pour le
Fc des IgE
Sa demi-vie est très brève: 2,5 jours dans le sérum, donc la plus brève de toutes les Ig.
fixée aux mastocytes et aux polynucléaires basophiles: une demi-vie de plusieurs semaines,
voire de plusieurs mois
L'IgE ne fixe pas le complément par la voie classique.
L'IgE ne traverse pas le placenta.
2.Récepteurs pour le Fc des IgE (Fc1R) On en connaît deux types principaux;
a. FcεRIa. FcεRI
C'est un récepteur de FORTE affinité présent sur les polynucléaires basophiles,
éosinophiles, les mastocytes et les cellules de Langerhans.
b. FcεRII
Le récepteur de type II est dit de FAIBLE affinité. Il est également désigné sous le nom de
CD23, il est présent sur divers types cellulaires en particulier les monocytes/macrophages,
les éosinophiles , les mastocytes, les basophiles, les lymphocytes T et B, les cellules de
Langerhans.
3- Régulation de la synthèse de l'IgE
Cette réponse IgE est hautement T-dépendante et qu'il existe une franche dissociation entre la
réponse classique de type IgG et celle de type IgE ;
15. V. LES DIFFERENTS NIVEAUX D'HETEROGENEITE DES IMMUNOGLOBULINES
Nous avons vu que les Ig étaient une famille très hétérogènes. L'Ig est, comme toute protéine,
antigénique et constituée de différents épitopes. Selon la nature et l'expression de ces MOTIFS
ANTIGÉNIQUES on peut classer les différents niveaux hétérogénéité en TROIS types:
1. L'ISOTYPIE: Les isotypes sont constitués de motifs antigéniques rencontres chez tous les
individus d'UNE MÊME ESPÈCE. localisés sur les domaines constants des chaînes lourdes et
légères. 9 isotypes pour la chaines lourde et deux isotypes de chaînes légères : Ƙ et λ
2. L'ALLOTYPIE: au sein d'une espèce, chez un certain nombre d'individus donnés, et non chez
tous, définissant des sous-groupes de population (contenus dans certains sérums humains)
3. L'IDIOTYPIE: Les idiotopes sont des épitopes portés par le fragment Fv (VH-VL) des Ig. Ils
peuvent être ou non associés au paratope. L'ensemble des idiotopes d'une molécule d'Ig forme
son idiotype.
3. L'IDIOTYPIE: Les idiotopes sont des épitopes portés par le fragment Fv (VH-VL) des Ig. Ils
peuvent être ou non associés au paratope. L'ensemble des idiotopes d'une molécule d'Ig forme
son idiotype.
16. 2. PROPRIÉTÉS PORTÉES PAR LE FRAGMENT « Fc ».
Le fragment Fc est dénué de toute activité anticorps mais est le support de plusieurs
activités biologiques qui confèrent à l'Ig son caractère BIFONCTIONNELLE: liaison de
l'antigène PUIS propriétés effectrices.
Ces propriétés résultent de l'existence de sites de LIAISON SPÉCIFIQUES sur les
domaines constants pour de molécules, SOLUBLES (complément) ou MEMBRANAIRES (RFc).
1. Traversée du placenta: Seules les IgG traversent le placenta, assurant le transfert de
l'immunité humorale de la mère à l'enfant (Ité passive)
2. Traversée des muqueuses: les IgA sécrétoire du chorion muqueux sous-jacent vers la
lumière (intestinale, pulmonaire, etc...) où elle est l'isotype majeur de protection.
3. Fixation du complément : Seules les IgM et les IgG (sauf les IgG4) lorsque les sites
anticorps ont été activés par liaison à leur antigène spécifique. (IgM>>>>>IgG3 > IgG1 >IgG2.)
3. Fixation du complément : Seules les IgM et les IgG (sauf les IgG4) lorsque les sites
anticorps ont été activés par liaison à leur antigène spécifique. (IgM>>>>>IgG3 > IgG1 >IgG2.)
4. Fixation aux récepteurs des Fc (FcR)
Ces récepteurs, exprimés variablement à la
surface de différents types cellulaires,
On distingue des récepteurs de FORTE
AFFINITÉ, appelés de type I et des récepteurs
de FAIBLE affinité.
Activation du complément
par la voie classique
Fragment Fc
Cytotoxicité à médiation cellulaire
dépendante des Ac : ADCC
Opsonisation
Transfert placentaire
17. VI. RELATIONS ENTRE STRUCTURE ET ACTIVITE BIOLOGIQUE.
1. PROPRIÉTÉS PORTÉES PAR LE FRAGMENT « Fab » DES Ig: LE SITE ANTICORPS.
Les deux chaînes légères et lourdes PARTICIPENT activement à la constitution du site anticorps.
Les expériences de clivage enzymatique faites sur l'IgG montrent bien que le SITE ANTICORPS
est localisé du côté amino-terminal des deux chaînes.
Le caractère SYMÉTRIQUE de la molécule: les deux sites anticorps (paratopes) sont IDENTIQUES;
L'ENSEMBLE DES SITES ANTICORPS d’un individu, constitue
son RÉPERTOIRE B, lui permettant de reconnaître les
déterminants antigéniques correspondants.
La taille du paratope lui permet de se combiner à un épitope
sucré de 5 à 6 oses, ou protidique de 10 à 15 acides aminés.
Le contact entre le site anticorps (paratope) et le déterminant
antigénique (épitope) qui fait intervenir des phénomènes de
complémentarité spatiale.
La liaison antigène-anticorps est une liaison non-covalente,
Le contact entre le site anticorps (paratope) et le déterminant
antigénique (épitope) qui fait intervenir des phénomènes de
complémentarité spatiale.
La liaison antigène-anticorps est RÉVERSIBLE.
Lorsque l'on s'intéresse aux molécules entières d'Ig d'un sérum polyclonal, on parle d'AVIDITÉ,
eu égard aux nombreux couples épitopes-paratopes différents mis en jeu, susceptibles de créer
un effet synergique sur la liaison à l'antigène
Le changement d'un seul acide aminé au sein du paratope
affecte L'AFFINITÉ; Ce mécanisme est mis à profit par le
système immunitaire pour augmenter l'affinité des anticorps
après une stimulation antigénique (maturation d'affinité par
hypermutations somatiques).
Réaction croisée
18. 20 à 30 % des protéines synthétisées par le plasmocyte sont des chaînes H et L d’Ig.
Assemblage
Glycosylation
Sécrétion par pinocytose inverse
Vésicule de sécrétion
Appareil de golgi
Glycosilation
VII. GENES DES IMMUNOGLOBULINES
1. ASPECTS BIOCHIMIQUES
BIOSYNTHESE DES IMMUNOGLOBULINESBIOSYNTHESE DES IMMUNOGLOBULINES
Les ARNm (H+L) quittent le noyau, se lient au
polyribosomes.
Traduction des ARNm, les chaînes H et L en cours de
synthèse pénètrent dans le RER grâce au peptide
signal riche en acides aminés hydrophobes.
Excision de la séquence signal
Assemblage
Traduction de la chaîne
lourde
Traduction de la
chaîne légère
RER
Assemblage
Peptide
signal
19. VII. GENES DES IMMUNOGLOBULINES
La synthèse des Ig est assurée par les LB et leur descendance plasmocytaire.
la spécificité idiotypique, portée par les parties variables des chaînes d'Ig, reste rigoureusement
la même pour les diverses Ig de surface d'un lymphocyte donné
1. ASPECTS BIOCHIMIQUES
La synthèse des Ig obéit aux règles générales de la synthèse des protéines ; des ARN messagers
(les uns CODANT pour les chaînes lourdes traduits en 60 secondes; les autres plus courts codant
pour les chaînes légères achevés en 30 secondes); s'y ASSEMBLENT, y cheminent et transitent
nécessairement par le corps de Golgi. Les Ig achevées quittent le plasmocyte par un processus
de PINOCYTOSE INVERSE environ 20 minutes après leur naissance.
En ce qui concerne les Ig POLYMÈRES (IgM, IgA sécrétoire) l'assemblage des sous-unités
se fait essentiellement à la phase finale, juste au moment du franchissement de la membrane
plasmique.
La chaîne J, elle-même synthétisée par le plasmocyte, joue un rôle dans cette polymérisation.
En ce qui concerne les Ig POLYMÈRES (IgM, IgA sécrétoire) l'assemblage des sous-unités
se fait essentiellement à la phase finale, juste au moment du franchissement de la membrane
plasmique.
La chaîne J, elle-même synthétisée par le plasmocyte, joue un rôle dans cette polymérisation.
21. 2. ASPECTS GÉNÉTIQUES.
Le nombre de structures différentes que le système immunitaire est appelé à
reconnaître est EXTRÊMEMENT ÉLEVÉ.
Pour la réponse humorale: un clone est d'environ 103 cellules, donc les 1011 lymphocytes B
sont capables de produire 108 molécules d'anticorps différentes. (le nombre de gènes 5. 104)
LA DIVERSITÉ des anticorps reposait sur des mécanismes de RECOMBINAISONS GÉNÉTIQUES
entre fragments géniques. Le postulat n'est plus la correspondance entre une chaîne protéique
et un gène, mais entre un DOMAINE d'Ig et un gène.
Chaque domaine (VH, VL, Cμ, Cɣ, Cα, etc...) est codé par un fragment génique. Ces fragments
sont éloignés et non transcrits dans l'ADN génomique.
Uniquement dans le LB qui se différencie ces gènes vont être rapprochés (RÉARRANGÉS) pour
être transcrits et formés un ARN messager primaire.
Chaque domaine (VH, VL, Cμ, Cɣ, Cα, etc...) est codé par un fragment génique. Ces fragments
sont éloignés et non transcrits dans l'ADN génomique.
Uniquement dans le LB qui se différencie ces gènes vont être rapprochés (RÉARRANGÉS) pour
être transcrits et formés un ARN messager primaire.
un rapide calcul montre qu'avec environ 50 gènes VH, 30 gènes D et 6 gènes J on a 9000 possibilités pour la région VH. Le
même calcul pour les chaînes K (34 VK et 5 JK) retrouve 170 possibilités et donc 1,53-106 possibilités d'appariement
chaîne lourde/chaîne 1.(en plus de un facteur 100 que la diversité jonctionnelle )= 109
Au stade de lymphocyte B mature STIMULÉ par son antigène spécifique: LES MUTATIONS
SOMATIQUES sur les régions V des Ig au cours des mitoses consécutives à l'expansion clonale.
Ces mutations entraînent surtout une MATURATION D'AFFINITÉ des anticorps (voir coursLB).
23. C. MÉCANISME DU "SWITCH"
Une fois obtenus, les réarrangements fonctionnels d'une chaîne lourde (VDJ) et d'une chaîne
légère (VJ), dont l'association définit UNE SPÉCIFICITÉ ANTICORPS (un clone lymphocytaire).
Cependant, le gène réarrangé VDJ a la possibilité de s'apparier avec différents gènes codant
pour les parties constantes.
Chaque gène est PRÉCÉDÉ d'une séquence dite "Switch" ou de commutation qui
permet à l'ensemble VDJ de "s'accrocher" à un gène C différent.
Après STIMULATION PAR L'ANTIGÈNE, le lymphocyte B qui exprime une IgM
membranaire peut se différencier en plasmocyte sécréteur d'IgG, d'IgA ou d'IgE
Cette commutation, ou "switch" aboutit à la production d'anticorps qui conserve leur
spécificité anticorps (même VDJ) associée à des propriétés effectrices variables avec les
différents isotypes.
B. Les contacts cellulaires entre le lymphocyte B par le CD40 et le lymphocyte T par CD40L
Cette commutation, ou "switch" aboutit à la production d'anticorps qui conserve leur
spécificité anticorps (même VDJ) associée à des propriétés effectrices variables avec les
différents isotypes.
A. Les cytokines agissent en stimulant ou en réprimant les régions S.
1. l'IL-4 favorise la synthèse de l'IgE et de l'IgG4,
2. le TGFβ stimule la synthèse d'IgA.
Les lymphocytes T jouent un rôle important dans la commutation, grâce aux: