1. Gestion des Déchets Solides
Collecte, Transfert et traitement
Azeddine Baddi
azz.baddi@gmail.com
2. « Une ingénierie au service de l’environnement et
du développement durable »
Etudes
techniques
(Environnement et,
gestion des
déchets, études de
faisabilité, PCD…)
Audits
énergétiques et
environnementaux
(industrie, bâtiment …)
Assistance
technique et
suivi des
travaux
Formation
(Environnement,
Efficacité énergétique,
systèmes de
management,
Informatique)
MONA DEVELOPPEMENT
3. Introduction
Quelques définitions « selon la loi »
Déchets : tous résidus résultant d'un processus d'extraction, exploitation, transformation, production,
consommation, utilisation, contrôle ou filtration, et d'une manière générale, tout objet et matière
abandonnés ou que le détenteur doit éliminer pour ne pas por ter atteinte à la santé, à la salubrité
publique et à l'environnement;
Déchets agricoles : tout déchet organique généré directement par des activités agricoles ou par des
activités d’élevage ou de jardinage ;
Déchets ultimes : tout résidu résultant de déchets traités ou ceux qui ne sont pas traités selon les
conditions techniques et économiques actuelles.
Déchets industriels : tout déchet résultant d’une activité industrielle, agroindustrielle, ar tisanale ou
d’une activité similaire.
Déchets dangereux : toutes formes de déchets qui, par leur nature dangereuse, toxique, réactive,
explosive, inflammable, biologique ou bactérienne, constituent un danger pour l'équilibre écologique
tel que fixé par les normes internationales dans ce domaine ou contenu dans des annexes
complémentaires.
Déchets inertes : tout déchet qui ne produit pas de réaction physique ou chimique tels les déchets
provenant de l’exploitation des carrières, des mines, des travaux de démolition, de construction ou de
rénovation et qui ne sont pas constitués ou contaminés par des substances dangereuses ou par
d’autres éléments générateurs de nuisances;
5. Introduction
Le contenu de nos poubelles
Population : 33 848 242 millions
Génération de déchets solides municipaux : 6.9 millions de tonnes
Génération de déchets solides par tête :
- Surfaces urbaines 0.76 kg/jour
- Surfaces rurales 0.3 kg/jour
Croissance de la génération de déchets : 1.36 %
6. Augmentation du taux des déchets enfouis dans les centres d’enfouissement et de
valorisation pour atteindre 1 966 928T/an, soit 37 % des déchets ménagers produits,
contre 10 % avant 2008.
Taux de collecte professionnalisée des DMA dans les centres urbains 80%
Coût moyen du service professionnalisé de collecte d'une tonne de DMA 411 DH
Coût moyen de mise en décharge contrôlée d'une tonne de 76 DH
15 centres d’enfouissement et de valorisation sont réalisées (Fes, Oujda, El Jadida,
Essaouira, Rabat, Berkane, Figuig, Guelmim, Al Hocaima, Agadir, Nador, Dakhla,
Mohammedia-Benslimane, Laâyoune, Khouribga).
8 sont en cours de construction (Ifrane, Tanger, Marrakech, Casablanca, Safi,
Meknès, Tata et Ouarzazate)
Chiffres clés 2014:
Introduction
Le contenu de nos poubelles
8. Exposés à la pluit, les
déchets libèrent des
polluants et des agents
infectieux
Introduction
9. Impacts sur l’air:
• Production du méthane par fermentation
• Brulage des déchets
• Odeurs...etc.
Introduction
10. Décret n° 2-09-253 du 18 juillet 2008 por tant classification des déchets et fixant la liste des déchets
dangereux.
Décret n° 2-07-139 du 21 mai 2009 relatif à la gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques.
Décret n° 2-09-284 du 8 décembre 2009 fixant les procédures administratives et les prescriptions
techniques relatives aux décharges contrôlées.
Décret n° 2-09-538 du 22 mars 2010 fixant les modalités d’élaboration du plan directeur national de gestion
des déchets dangereux.
Décret n° 2-09-285 du 6 juillet 2010 fixant les modalités d’élaboration du plan directeur préfectoral ou
provincial de gestion des déchets ménagers et assimilés et la procédure d’organisation de l’enquête publique
afférente à ce plan.
Décret n° 2-09-683 du 6 juillet 2010 fixant les modalités d’élaboration du plan directeur régional de gestion
des déchets industriels, médicaux et pharmaceutiques non dangereux, des déchets ultimes, agricole et iner te
et la procédure d’organisation de l’enquête publique afférente à ce plan.
Décret n°2-09-85 du 6 septembre 2011 relatif à la collecte, au transpor t, et au traitement de cer taines huiles
usagées.
Décret n°2-12-172 du 12 joumada II 1433 fixant les prescriptions techniques relatives à l’élimination et aux
procédés de valorisation des déchets par incinération.
Loi n° 28-00 : Gestion et l’élimination des déchets
Introduction
11. Classification des déchets : Décret n° 2-09-253
Introduction
Catalogue Marocain des Déchets (CMD)
Code Déchets agricoles
02
Déchets provenant de l'agriculture, de l'horticulture, de l'aquaculture, de la sylviculture, de la
chasse et de la pêche ainsi que de la préparation et de la transformation des aliments
02 01 04
02 01 06
02 01 07
02 01 10
Déchets de matières plastiques (à l'exclusion des emballages)
fèces, urine et fumier (y compris paille souillée), effluents collectés séparément et traités hors site
Déchets provenant de la sylviculture
Déchets métalliques
Déchets provenant de la préparation et de la transformation des fruits, des légumes, des céréales,
02 03 deshuiles alimentaires , du cacao, du café, du thé et du tabac, de la production de conserve, de la
production de levures et d'extraits de levures, de la préparation et de la fermentation de mélasses
Code Déchets ultimes
Déchets provenant des installations de gestion des déchets
19
, des stations
d'épuration des eaux usées hors site et de la préparation d'eau destinée à la
consommation humaine et d'eau à usage industrie
Déchets de compostage
19 05
19 05 02
19 06
19 12
Fraction non compostée des déchets animaux et végétaux
Déchets provenant du traitement anaérobie des déchets
Déchets provenant du traitement mécanique des déchets (par exemple, tri,
broyage, compactage, granulation) non spécifiés ailleurs
12. Loi cadre n° 99.12 portant CNEDD du 20 mars 2014
Loi n° 30.05 relative au transport par route de marchandises dangereuses du 30 juin
2011
Le bordereau de suivi
Le registre
Le rapport mensuel d’activité
Le certification d’acceptation préalable
La fiche de sécurité
La déclaration d’expédition
Le certificat d'agrément
Le rapport annuel
Le plan interne de gestion
Le certificat d’élimination ou de valorisation
Documents prévus par les textes DD :
Introduction
20. La Collecte
Elle désigne l’ensemble des opérations au cours desquelles le contenu des
récipients est déversé dans les bennes de ramassage pour évacuation vers le lieux de
traitement.
Le choix de l’un ou l’autre type de mode dépend du découpage administratif, de la
topographie du site, la densité des populations, leurs habitude et le type de voirie.
Collecte en mélange « porte-à-porte »
Collecte traditionnelle : sacs plastiques ou tous autres récipients
(poubelles en forme de lessiveuse, cartons, petits containers, etc.)
contenant des ordures non triées, déposés devant les maisons et
ramassés à jours fixes.
■ Contraintes
Le personnel, sans formation particulière, doit obligatoirement disposer
d’une bonne condition physique.
■ Avantages
Le coût est faible pour la collectivité.
■ Inconvénients
Il est très difficile, voire impossible, d’effectuer un tri sélectif a posteriori
et donc d’obtenir une valorisation des déchets
21. La Collecte
Collecte séparative « porte-à-porte » : effectué à jours fixes, permet de collecter
séparément une partie des déchets, faciles à identifier par leur producteur,
et qui ont été stockés dans des containers différents
■ Contraintes
L’utilisation obligatoire de plusieurs containers avec double voire triple manipulation entraîne des
frais de transport et de personnel plus importants
■ Avantages
Double avantage : responsabilisation du grand public vis-à-vis de la sauvegarde de l’environnement
réduction des coûts de traitement des déchets triés.
■ Inconvénients
Le coût est plus élevé que pour la collecte en mélange.
Collecte à l’aide d’un réseau enterré
Système entièrement souterrain, permet de collecter les déchets à l’aide
de bornes de sans containers exposés sur les trottoirs, sans bruits de
collecte et sans nuisances olfactives.
22. La Collecte
Collecte séparative avec apport volontaire : il utilise des bennes ou des colonnes, réparties
dans les villes à des endroits où elles ne génèrent pas trop d’inconvénients et où elles sont
faciles d’accès pour les usagers et pour les engins d’enlèvement.
Contraintes
Le système doit rester simple, et nécessite plusieurs types de
containers.
Avantages : proches de ceux qui ont été évoqués pour la collecte
séparative en porte-à-porte.
Le tri est généralement plus « soigné »
Le rapport bénéfice/coût devient ainsi acceptable.
Points de sensibilisation
Inconvénients
Inaccessible pour les personnes qui ont des difficultés pour
se déplacer
25. Déchèterie : espace aménagé, clôturé et gardienné, où les particuliers, artisans et
commerçants (mais pas les grandes entreprises) peuvent apporter certains déchets en les
répartissant dans les conteneurs spécifiques, en vue d’éliminer les premiers et de valoriser
les seconds.
La Collecte
26. Planification et dimensionnement des points de collecte
La Collecte
Nombre de personnes ı Par zone dont l’emplacement de conteneurs doit
être planifié, par exemple par quartier, lotissement, commune, etc.
Quantité de déchets
par habitant et par an
Des ratios kg/hab.jr
A partir des statistiques communales sur les déchets.
Poids spécifique (densité)
Selon les valeurs empiriques de la commune.
Rations généraux
Degré de remplissage des conteneurs des points de collecte <100%
Vidages par jour ou par semaine : 7/7, 5/7, 1/7..etc.
Volume des conteneurs
Conteneurs roulants en matière plastique : 140 l, 240 l, 360 l, 770 l
Conteneurs roulants en acier zingué : 800 l
Conteneurs des points de collecte : volume typiquement entre 1600 l et 3300 l
Conteneurs enterrés : volume typiquement entre 3000 et 5000 l
27. La solution idéale consiste à choisir pour chaque cas le volume le plus important possible et
de réduire ainsi la fréquence des vidages.
Coût ! Nuisance !
Il faut tenir compte de la distance séparant le point de collecte du domicile des différents
résidents. (350 mètres acceptable)
Accessibilité du point par les usagers.
Certaines zones d’implantation peuvent poser problème :
• Proximité immédiate d’un cimetière : sensibilité et acceptabilité par la population.
• Proximité immédiate d’une école : horaires de levée des conteneurs heures de =/=
sortie/passage des enfants
• Proximité immédiate d’une zone industrielle : déchets industrielles déposées
• Point limitrophe entre plusieurs communes : tourisme de déchets !!
Planification et dimensionnement des points de collecte
La Collecte
28. Exemple de dimensionnement d’un point de récupération de surface 2 000 habitants
Planification et dimensionnement des points de collecte
La Collecte
29. Exemple de dimensionnement d’un point de récupération de surface
Planification et dimensionnement des points de collecte
La Collecte
31. Coût de transport associé au véhicule k
d : distance euclidienne entre le nœud i et le
nœud j, si dij = ∞ alors le chemin entre i et j
n’existe pas (impasse, rue piétonne,…)
ij
= 1si le véhicule k voyage du noeud i vers j
= 0 Sinon
chaque nœud n’est
servi qu’une seule
fois par un et un seul
véhicule
non dépassement de
la disponibilité d’un
véhicule.
Un véhicule ne sort
du dépôt et n’y revient
qu’une seule fois.
Quantité présente dans
le véhicule k visitant le
nœud i
Capacité du véhicule k,
Quantité à traiter au nœud
La Collecte
Optimisation des circuits de collecte
33. Modes de gestion
Mode de gestion possible
Groupement intercommunal
Convention de partenariat
Gestion publique par une commune et contribution financière des communes participantes
Gestion publique par chaque commune, de façon autonome
Création d’une société de développement local SDL, les communes sont les principaux actionnaires
Gestion privée (appel d’offres), participation financière des communes
38. Tri et recyclage
Les déchets ont une vie, comme nous; mais certains sont recyclés (ex : les
bouteilles, les emballages …)
D'autres seront incinérés (ex : les pots de yaourt, les sacs plastiques …)
Les épluchures et les coquilles peuvent être compostées pour faire de l’engrais.
Si elles ne sont pas compostées, elles sont incinérées.
40. Que met-on dans le bac bleu ?
Aluminium : canettes, bombes aérosols et emballage aluminium
Acier : boite de conserves
Carton (emballages et boîte en carton)
Papier (divers)
Briques alimentaires
Plastiques : bouteilles (transparentes, colorées et opaques) et bidons
41. Que met-on dans le bac gris ?
Matières organiques : épluchures
Autres : chaussures, ampoules
Plastiques souillés : pots de yaourt et bouteilles d’huile
Poches plastiques
42. Que met-on dans le récup-verre ?
Bouteille en verre (toutes les couleurs)
Pots et bocaux en verre
43. Cops creux : verres,
plastiques, acier,
aluminium,..etc.
Corps plats: journaux
et magazines, papiers,
cartons,
plastiques...etc. Différentes formes de tri mécanique :
• ouvreur de sacs ou pré broyeur
• séparation magnétique : métaux ferreux (acier)
• machines à courant de Foucault : métaux non
ferreux (aluminium);
• cribles (vibrant, rotatif, etc.) ;
• tri aéraulique : en fonction de la densité.
Centre de tri ?
44. La pesée des camions
Après leurs tournées, les camions sont pesés avant d’être
déchargés ; toutes les données du camion sont enregistrées.
45. La réception et le début du tri
Les camions déchargent les déchets
dans une aire de stockage
Les déchets sont placés sur un tapis
roulant
Tapis roulant alimentant l’usine
Cabine de pré-tri : les gros cartons et
les éventuelles ordures ménagères
sont retirés à la main
46. Le tri mécanique
Le trommel est une machine qui
sépare les corps plats des corps creux
L’overband est un aimant géant qui
retire les objets métalliques
47. Le tri manuel
Le tri manuel consiste à séparer manuellement les déchets
qui n’auront pas été retirés au tri mécanique (les
canettes à « l’overband » et les petits papiers et les
petits cartons au « trommel ».
PREMIER TAPIS (devant) bouteilles et briques alimentaires
DEUXIEME TAPIS (milieu) divers papiers
TROIXIEME TAPIS (fond) grands et moyens papiers
(les gros cartons volumineux sont enlevés au début)
48. La mise en balles
Les balles sont des cubes de bouteilles plastiques transparentes, colorées
et opaques ; de briques alimentaires et de canettes. Elles sont transportées
vers une usine de recyclage.
56. Loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination Titre VII
- Chapitre 1er: Décharges contrôlée
L’Art. 48 définit 3 classes de décharges selon le type de déchets admis :
Classe 1 : pour Déchets ménagers et assimilés
Classe 2 : pour Déchets industriels, médicaux et pharmaceutiques non
dangereux, déchets agricoles, déchets ultimes et inertes
Classe 3 : pour Déchets dangereux (DD)
Mise en décharge
57. Le principe des « barrières de sécurité multiples »
Mise en décharge
62. Exploitation d’une décharge contrôlée
Un manuel d‘exploitation doit être élaboré avant la mise en service du site :
description des installations d’exploitation
les mesures à prévoir en exploitation normale pour l'entretien de la décharge, en cas
de pannes, et pour la sécurité de l'exploitation
la description des mesures à prévoir en cas d'urgence (accidents, incendies etc.)
l'organigramme des responsabilités des différents services de l’exploitation
les tâches et les secteurs de responsabilité du personnel
la description des postes de travail et les consignes de travail
les mesures de contrôle et de maintenance à prévoir
les obligations en matière d'informations, d'élaboration de rapports et d'archivage
Le manuel d’exploitation doit être tenu à jour tout au long de l’exploitation du site.
Mise en décharge
63. Un plan d‘exploitation doit être élaboré avant la mise en service du site
Il comprend :
l'organisation et le calendrier de réalisation des différentes phases d'exploitation (y
compris les phases de travaux des différents casiers réalisés et la fermeture de ceux-ci
après saturation)
les plans en fonction des différents états d'exploitation: casiers d’enfouissement en
construction / en service / fermé ; remplissage final
les stratégies à adopter pour réduire la production de lixiviats (consignes de
remplissage pour chaque casier, compactage et couverture des déchets)
Directives pour l‘enfouissement spécifique de déchets dangereux sur des
emplacements spéciaux
Le plan d’exploitation doit être tenu à jour tout au long de l’exploitation du site.
Mise en décharge
64. Un règlement interne doit être élaboré avant la mise en service du site et être affiché de
manière visible pour tous les visiteurs à l’entrée du site
Il doit préciser :
le cadre légal
•le responsable d’exploitation (avec nº de tél. et adresse)
•Les personnes habilitées à pénétrer sur le site
•Types de déchets admis, avec liste des déchets et redevances à payer
•les conditions de livraison pour chaque type de déchets
•les horaires d'ouverture
•les consignes de circulation des véhicules;
•la conduite à suivre au droit des installations d'élimination/traitement et lors de la
•livraison des déchets;
•les modalités d’utilisation du pont-bascule;
•les modalités d’enregistrement des déchets livrés;
•les dispositions de sécurité, d’exclusion de responsabilité;
•les redevances et droits;
•les responsabilités de chacun;
•que chaque personne entrant sur le site reconnait le règlement interne
•la date de l'entrée en vigueur du règlement interne
Le règlement interne doit être tenu à jour tout au long de l’exploitation du site.
Mise en décharge
65. Un journal d’exploitation doit être tenu et rempli chaque jour :
Il y est enregistré pour chaque livraison de déchets (1/2) :
Cadastre des déchets (Art. 15 du Décret nº 2-09-284)
Masse, code déchet et désignation des déchets :
• Nom et signature du contrôleur ayant vérifié la conformité des déchets
• Date et heure du déchargement des déchets
• Nom et adresse du ou des transporteurs des déchets
• Numéro d’immatriculation des véhicules ayant servi au transport des déchets
• Lieu de mise en décharge et/ou d'enfouissement (plan d'inventaire avec
indication du n° du casier/de l’alvéole)
• Type de mise en décharge et/ou d’enfouissement
• Date de l'enfouissement
Un rapport annuel doit être élaboré chaque année
Mise en décharge
66. L’exploitation contrôlée d’une décharge implique :
• Le contrôle et l’enregistrement des déchets à l‘entrée (conditions d’admission, pesée
sur pont-bascule)
• Le guidage des camions de livraison sur la décharge
• L’enfouissement des déchets selon le plan d’exploitation et les règles de l’art (couches
successives, compactage, garantie de la stabilité, recouvrement journalier des
déchets, fermeture rapide des casiers pleins)
• La séparation de la collecte des eaux de pluie et des lixiviats
• Le contrôle des émissions: enregistrement et évaluation des quantités et de la qualité
des gaz et des lixiviats
• La surveillance des chiffonniers, l’extinction à temps des feux, la réaction rapide aux
événements spéciaux
• Le nettoyage, la maintenance et la réparation régulière de tous les engins et de
toutes les installations
Mise en décharge
74. •Le criblage : 20% éliminés
•On mélange ce compost brut avec 30% de déchets verts broyés.
•On propose de constituer un andain par lot de compost,. Chaque andain sera
dimensionné de cette façon: 1,5 mètre de haut sur 2 mètres de large et 16 mètres de
long
=> La surface totale
Compostage