Guide méthodologique des bonnes pratiques du Lean Management créé dans le cadre du Projet de Fin d'Études. C'est
un outil présentant 3 outils du Lean Construction tel que : - Le Last Planner System (LPS)- Le PIC Dynamique- Les 5S
2. Préambule
Ce Guide méthodologique des bonnes pratiques du Lean Management a été élaboré
par Thibaut PETIT dans le cadre d’un projet de fin d’études dont la problématique
était la suivante :
« Comment optimiser la gestion d’un projet pour l’encadrement travaux via la mise
en place d’une démarche Lean Management appliqué à la construction. »
Il rassemble plusieurs fiches outils dont l’objectif principal est d’expliquer clairement
la fonction et les avantages des méthodes de gestion de projet Lean qui ont été
mises en place sur l’opération Campus de l’Arche à Puteaux-Valmy.
Ce recueil a pour but de promouvoir la standardisation de ces outils, en les rendant
conformes à un modèle unique propre à Bouygues Construction.
Elles ont pour vocation d’évoluer dans le temps selon les différents retours
d’expériences des collaborateurs. En effet le Lean est une démarche philosophique
qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche systématique et rigoureuse d’amélioration
continue.
On peut tendre à la perfection, mais ne jamais l’atteindre…
3. Sommaire
Mise en place du Last Planner System :
Fiche outil n°1 : Le zoning
Fiche outil n°2 : Le planning chemin de fer
Fiche outil n°3 : Le Last Planner System
Fiche outil n°4 : Le buffer
Fiche outil n°5 : Le Pourcentage de Promesses Tenues
Mise en place du PIC Dynamique :
Fiche outil n°1 : Planning de livraison
Fiche outil n°2 : Zone de stockage
Fiche outil n°3 : Le PIC Dynamique
Mise en place du 5S :
Le 5S
S n°1 : SEIRI
S n°2 : SEITON
S n°3 : SEISO
S n°4 : SEKETSU
S n°5 : SHITSUKE
5. Fiche outil n°
Zoning / Flux
Le zoning est une méthode visant à
analyser le projet en cours pièce par pièce.
Il permet de définir différents flux en
fonction des travaux à effectuer. L’objectif
de celui-ci est de repérer les zones du
projet qui sont les plus similaires afin de
créer un flux d’enchainement de tâches
par zone. Une fois les zones de travaux
établies, chaque corps d’état sera associé à
des tâches qu’il devra effectuer pour
chaque zone.
Le but de cet outil est de créer un
enchainement de tâches (flux) que les
ouvriers vont être amenés à répéter selon
un ordre et une localisation très précise. La
force de cet outil est de diminuer les
temps d’improductivité et la co-activité.
C’est une nouvelle manière de visualiser la
conception du projet mais il demande une
certaine rigueur des futurs intervenants.
Par analogie cet outil va transformer la
réalisation du projet en un vrai travail à la
chaine parfaitement coordonné, c’est
pourquoi il suffit qu’un seul maillon de la
chaine ne respecte pas les tâches qui lui
sont confiées, et tous les autres en seront
impactés.
1
6. Fiche outil n°
Zoning / Flux
Prérequis
Plans architecturaux du projet, CCTP
Logiciel CAO, Tableur, surligneur
Papier, informatique
Responsables des lots, Sous-traitants
Avant le commencement des travaux
1 journée (Fonction du chantier)
• Informe sur les tâches à réaliser jour
par jour et par corps d’état
• Donne le nombre de jours exact pour
finir une zone
• Diminue les temps d’improductivité et
la co-activité
• Sert de base pour la réalisation du
planning
• Organise le déroulement des tâches
• Coordonne les corps d’état
• Approfondissement du projet
• Exhaustif
• Ludique
2
7. Fiche outil n°
Zoning / Flux
3
Cette illustration est un exemple de
plan obtenu durant le zoning d’un étage
courant lors d’un projet de construction
d’une école de commerce (Chantier
Puteaux-Valmy). Il permet de définir le
nombre de flux à mettre en place
8. Fiche outil n°
Zoning / Flux
4
Cette illustration est un exemple de
flux obtenu après la concertation des
intervenants.
9. Fiche outil n°
Zoning / Flux
• Cet outil nécessite l’utilisation d’un logiciel de DAO.
(conseil : AutoCAD ou équivalent)
• Vérifier que l’usage et la surface de chaque espace du
projet sont bien spécifiés sur les plans architecturaux.
• Repèrer avec un code couleur les espaces avec un
usage et une surface équivalente. Choix libre de
l’interface de travail (Informatique ou Papier). Le
découpage peut être fait par : zones, bâtiments,
façades, étages, demi-étages, terrasses, bureaux,
logements, sanitaires, circulations, locaux
techniques… (conseil : il faut optimiser le nombre de
découpages car le but du Lean est d’industrialiser le
processus de construction ; c’est pourquoi plus le
nombre sera élevé et plus il y aura cet effet de travail
à la chaîne ; cependant plus il sera faible et plus il
laissera de marge de manœuvre en cas de
modification de travaux)
• Chaque découpage devient alors un flux. De ce fait
chaque intervenant va alors écrire toutes les tâches
ainsi que leurs durées qu’il va devoir effectuer pour
chacun des flux. Tous les intervenants vont ensuite se
mettre d’accord sur l’ordre des tâches durant lesquels
ils vont devoir intervenir. (conseil : les flux sont
l’essence même du processus et ne doivent
absolument pas être négligés ; les durées des
contraintes comme par exemple un délai de séchage
ou encore la réception d’un bon à fermer doit être
prise en compte)
• Représenter chaque flux sur un tableur détaillé au jour
près. (conseil : utiliser un code couleur pour chaque
intervenant)
5
10. Fiche outil n°
Le Planning Chemin de Fer
Le planning chemin de fer est une
représentation spatio-temporelle d’une
planification. Il permet de visualiser
graphiquement l’avancement du projet en
intégrant la notion de cadence. Le rôle
principal de cet outil est d’accompagner le
pilotage afin de maitriser l’avancement du
chantier. Il permet également de
comprendre l’organisation de l’opération
pour prendre des décisions éclairées.
L’objectif est d’établir un planning précis
des tâches à effectuer par niveau, par flux
et par jour. Il permet de situer à une date
précise l’avancement du chantier prévu
mais surtout de connaître quelles tâches
vont être effectuées par les différents
corps de métier du projet. La force de cet
outil est que l’on peut « zoomer » sur une
date et/ou une localisation précise d’une
façon visuelle et intuitive. Un planning
nouvelle génération, beaucoup plus clair et
détaillé qui permet d’utiliser au mieux
toutes les ressources humaines et
matériels au bon moment (« Just in time
»).
1
11. Fiche outil n°
Le Planning Chemin de Fer
2
Outils
Le zoning / Flux (Fiche outils n°1)
Tableur, traceur
Papier, informatique
Encadrement travaux
Avant le commencement des travaux
1/2 journée (Fonction du chantier)
• Renseigne précisément sur le
déroulement prévu des travaux
• Permet de mettre en évidence les
interfaces temporelles de
l’opération
• Regroupe les dates clés des différents
flux et du chantier global
• Outil graphique précis
• Maitrise de l’effectif
• Intuitif
• Exhaustif
• Attrayant
12. Fiche outil n°
Le Planning Chemin de Fer
3
Cette illustration est un exemple
d’affichage obtenu après la
synchronisation des flux et du calendrier :
13. Fiche outil n°
Le Planning Chemin de Fer
4
• Cet outil graphique nécessite l’utilisation d’un tableur.
(conseil : excel ou équivalent)
• Taper sur l’axe des abscisses : Le calendrier des jours
travaillés à partir de la date de commencement des
travaux.
• Taper sur l’axe des ordonnées : Les différents flux
selon la décomposition décidée auparavant (exemple :
par bâtiment, zone, étage, demi-niveau…).
• Copier-coller chaque flux en corrélation avec leur date
de commencement dans la première décomposition.
• Copier-coller chaque flux dans les autres
décompositions en gardant un intervalle cohérent. La
date de fin obtenue permet de compléter le « Buffer »
(Fiche outil n°4). (conseil : il faut au moins décaler de
la même durée que la tâche la plus longue ou
renforcer les effectifs de celle-ci afin de diminuer
l’intervalle)
• Intégrer la légende couleur / acteur sur le bas du
graphique de manière très visible. Intégrer également
un cartouche avec un titre et un indice.
• Imprimer le graphique à l’aide d’un traceur. (conseil :
créer un format de papier adapté lors de l’impression
de l’ordre du mètre)
14. Fiche outil n°
Le Last Planner System
Last Planner System (LPS) est un
outil phare du Lean Construction. C’est un
outil de planification collaborative, avant
tout visuel et simple à appliquer sur
chantier. Ce document reprend le planning
chemin de fer uniquement sur les cinq
semaines à venir.
Cependant le support est vierge et ce sont
les acteurs du projet (chefs de chantier,
conducteur de travaux) eux-mêmes qui
viennent pointer leurs tâches à effectuer
sous forme de post-it. En effet le LPS est
« un système de contrôle de la
production » dans lequel le « dernier
planificateur (Last Planner) », celui qui
réalise le travail est le mieux placé pour
informer sur la possibilité d’un travail
planifié.
Cette remontée d’information est cruciale
dans la garantie d’exécution d’une tâche
considérée. Si celle-ci est planifiée dans le
planning chemin de fer (devrait être faite)
et que le chantier a vérifié qu’elle pouvait
l’être, alors il n’y a pas de raison (sauf
aléas) qu’elle ne puisse pas être réalisée.
1
15. Fiche outil n°
Le Last Planner System
2
Outils
Planning chemin de fer (Fiche outils n°2)
Post-it, Stylo, Tableur
Panneaux aimantés, informatique, papier
Encadrement travaux, Chefs de chantier
Hebdomadaire (durant les travaux)
1h00 (Fonction du chantier)
• Planifie les 5 semaines à venir de
manière concrète
• Détail des tâches à l’approche
« Look-Ahead Window »
• Identifie les contraintes et les
conditions préalables nécessaires
• Responsabilise et engage les
intervenants sur les tâches à réaliser
(promesses)
• Planification participative
• Identification des requis et
interdépendances
• Contrôle de l’avancement par la
responsabilisation des intervenants
16. Fiche outil n°
Le Last Planner System
3
Cette photo est un exemple de trame LPS mis en
place au sein du chantier Puteaux-Valmy. On peut
distinguer plusieurs panneaux aimantés sur les
façades de la salle de réunion (War Room) avec
les post-it correspondant aux engagements :
17. Fiche outil n°
Le Last Planner System
4
Cette illustration représente comment les post-it
doivent être mis en place :
18. Fiche outil n°
Le Last Planner System
5
Cette illustration est un exemple du « Suivi des
points bloquants » associé au LPS. Il permet de
répertorier les priorités que les intervenants
doivent effectuer pour ne pas briser le flux. Les
informations sont claires et précises pour compter
sur la réactivité des intervenants :
19. Fiche outil n°
Le Last Planner System
6
• Cet outil nécessite l’utilisation de 7 panneaux que l’on
peut aimanter sur la façade métallique de la base vie.
(conseil : commander un panneau fait sur mesure à
partir du tableur ; régler la taille des cellules où seront
pointés les post-it de la taille suivante : Hauteur de
ligne : 38mm = 109 points / Largeur de colonne :
51mm = 143 pixels)
• Il y a un 1 panneau qui servira à indiquer l’axe des
ordonnées et doit être identique à celui du planning
chemin de fer. L’axe des ordonnées est constitué de 5
panneaux faits sur la même trame que celui du
planning de fer sauf que les cellules sont vierges de
manière à pouvoir être recaler en fonction du temps.
• La réunion LPS se fait de manière quotidienne selon
un jour et une heure établis par les intervenants. Il est
impératif qu’au moins un représentant par corps d’état
soit présent. La base du LPS réside dans le fait qu’une
tâche est une promesse, donc personne ne peut
s’engager sur les travaux d’un autre. Un animateur
récurrent est désigné par les missions OPC du projet.
(conseil : fixer la réunion en fin de semaine pour
anticiper celle d’après)
• Cette étape ne peut pas être effectuée lors de la
première séance. La séance commence par la revue
du suivi des points bloquants effectués la semaine
précédente. L’animateur évoque chaque sujet dans
l’ordre et de manière exhaustive avec les concernés.
Le but est d’identifier les actions qui ont été menées
par les intervenants et de relancer ceux qui n’ont pas
réussi à aboutir les leurs.
20. Fiche outil n°
Le Last Planner System
7
• Cette étape ne peut pas être effectuée lors de la
première séance. L’animateur va ensuite demander à
chaque représentant les uns après les autres de retirer
tous les post-it (tâches) accomplies au cours de la
dernière semaine et de laisser ceux qui sont toujours
en cours. Tous ces post-it doivent être comptés de
façon à pouvoir renseigner l’indicateur du
« Pourcentage de Promesses Tenues » (Fiche outil
n°5). Ils vont ensuite recaler les post-it qui n’ont pu
être retirés sur les semaines suivantes (S+N). À ce
moment précis on recale le panneau de la semaine
actuelle (S+1) en semaine S+5 qui est maintenant
vierge.
• Commencer le LPS depuis cette étape lors de la
première séance. L’animateur va demander aux
intervenants d’indiquer sur un post-it de leur couleur
les tâches fondamentales qu’ils vont devoir effectuer
d’après l’organisation du flux. Ils sont responsables de
vérifier que l’intégralité du LPS est renseigné sur leurs
activités. Chaque post-it est dument complété comme
sur l’illustration décrite précédemment. Il est
primordial que ce soit les représentants en personne
qui pointent leurs post-it, c’est une façon de montrer
aux autres collaborateurs l’engagement fait par
l’entreprise sur sa tâche. Il y a 7 prérequis à respecter
avant de planifier une tâche :
Personnel
Information
Outillage
Matière
Antécédent
Condition extérieure
Sécurité
21. Fiche outil n°
Le Last Planner System
8
• L’animateur va alors pointer le « planning chemin de
fer » en fonction de l’avancement réelle des travaux.
• Le « Buffer » qui est un indicateur au LPS (Fiche outil
n°4) peut alors être renseigné.
• L’animateur effectue un nouveau tour de table pour
demander si de nouveaux points bloquants doivent
être traités. Il associe ceux-ci aux tâches concernées
en mettant une pastille numérotée dans le coin
inférieur droit. Automatiquement la liste du suivi des
points bloquants est mise à jour en rappelant les
priorités de chacun.
22. Fiche outil n°
Le Buffer
Le Buffer est un indicateur propre
au LPS. C’est un moyen de quantifier la
marge de délai entre la date contractuelle
de fin chantier donnée à la maitrise
d’ouvrage et la date de fin imposée par le
Lean Construction lors de la réalisation du
planning chemin de fer. C’est un graphique
permettant de situer la marge de délai de
l’opération en fonction du temps compté
en jours ouvrés.
Tout projet devant respecter un délai doit
finir au moins avec aucun jour de retard. 3
zones peuvent être clairement distinguées
sur le fond du graphique permettant ainsi
de projeter la date de fin de chantier dans
un intervalle positif ou négatif. Le but étant
de rester dans la zone verte pour ainsi
tenir ses engagements contractuels. Cet
indicateur visuel est très efficace pour
informer et alerter les intervenants que le
délai est en train d’être plus ou moins
impacté.
1
23. Fiche outil n°
Le Buffer
2
Indicateur
Le Last Planner System (Fiche outils n°3)
Planning contractuel avec la maitrise
d’ouvrage
Tableur, stylo
Trame du Buffer (Informatique, papier)
Encadrement travaux, Chefs de chantier
À la fin de chaque réunion LPS
5mn
• Indicateur pour le LPS
• Calcule la marge de délai de
l’opération
• Permets de suivre la marge de délai
en fonction du temps
• Renseigne sur le rythme du chantier
• Réaliste
• Informatif
• Attrayant
• Visuel
24. Fiche outil n°
Le Buffer
3
Cette illustration représente l’indicateur graphique
nommé « Buffer » associé au LPS. Il permet de
donner le nombre de jours ouvrés de marge du
projet en fonction d’une date :
25. Fiche outil n°
Le Buffer
4
• À partir du planning transmis à la Maitrise d’Ouvrage,
relever la date contractuelle de fin de chantier.
• Lors de la réalisation du Planning chemin de fer (Fiche
outil n°2), le fait de superposer les flux va alors
comprimer le délai initialement prévu du projet. La
date de la dernière tâche planifiée va alors être la
nouvelle date de référence de fin de travaux, un
nouvel objectif est imposé.
• Calculer l’écart du nombre de jours ouvrés entre ces
deux dates et vous obtiendrez le « buffer » soit la
marge de délai du chantier à l’état initial du projet.
• Lors des réunions LPS, il vient une étape où le
planning chemin de fer doit être pointé au jour en
cours. Il faut alors analyser si le retard du flux
engendre un décalage sur la date de fin de chantier.
(conseil : regarder le retard et l’avance de chaque flux
et l’additionner à la dernière tâche de ceux-ci. Si la
date obtenue est supérieure à la date imposée alors le
projet prend du retard, dans le cas contraire de
l’avance)
• Calculer l’écart du nombre de jours ouvrés entre la
date contractuelle et la nouvelle date imposée lors du
pointage du planning chemin de fer lors du LPS et
vous obtiendrez le « buffer » soit la marge de délai du
chantier à l’état actuel du projet.
26. Fiche outil n°
Le Buffer
5
• Cette démarche doit être effectuée lors de chaque
réunion LPS car elle permet d’avoir vision assez réaliste
du projet en cours. Selon la zone où le buffer se situe à
un instant t du projet, plusieurs facteurs peuvent influer
sur ce résultat comme par exemple :
L’anticipation des études
Les approvisionnements
Les effectifs
27. Fiche outil n°
Le Pourcentage de Promesses Tenues
Le Pourcentage de Promesses
Tenues est un indicateur propre au LPS.
C’est un moyen de suivre les engagements
donnés par les intervenants. Cet indicateur
est également un graphique qui permet de
suivre le pourcentage de promesses tenues
en fonction des semaines.
Le pourcentage est simplement calculé par
le ratio (Tâches planifiées / Tâches
réalisées) et le principe est d’être le plus
proche de 100% de manière à ne pas
prendre de retard. Dans le cas contraire les
tâches n’étant pas effectuées sont alors
listées comme point bloquant (Fiche outil
n°3) et sont alors étudiées en priorité pour
permettre le bon suivi du planning.
Le but étant de rester dans la zone verte
pour ainsi tenir ses engagements
contractuels. Cet indicateur visuel est très
efficace pour informer et alerter les
intervenants que le délai est en train d’être
plus ou moins impacté.
1
28. Fiche outil n°
Le Pourcentage de Promesses Tenues
2
Indicateur
Le Last Planner System (Fiche outils n°3)
Tableur, stylo
Trame du PPT (Informatique, papier)
Encadrement travaux, Chefs de chantier
À la fin de chaque réunion LPS
5mn
• Indicateur pour le LPS
• Renseigne sur le Pourcentage de
Promesses Tenues par les
intervenants
• Permets de suivre la marge de délai
en fonction du temps
• Réaliste
• Informatif
• Attrayant
• Visuel
29. Fiche outil n°
Le Pourcentage de Promesses Tenues
3
Cette illustration représente l’indicateur graphique
nommé « Pourcentage de Promesses Tenues »
associé au LPS. Il permet de suivre si les
intervenants respectent bien leurs engagements :
30. Fiche outil n°
Le Pourcentage de Promesses Tenues
4
• Lors des réunions LPS, il vient une étape où les
intervenants viennent retirer les post-it des tâches
accomplies lors de la semaine en cours S+1. Il faut
alors les compter pour connaitre ainsi le nombre de
promesses tenues.
• Sur le panneau S+1 il ne reste alors plus que les
tâches dont la promesse n’a pas été tenue. Il faut
alors compter ceux-ci et ajouter ce nombre aux
nombres de promesses tenues et nous obtenons ainsi
le nombre de tâches planifiées.
• Le ratio nombre de promesses tenues, divisé par le
nombre de tâches planifiées donne le pourcentage de
promesses tenues à ce jour.
• Cette démarche doit être effectuée lors de chaque
réunion LPS car elle permet d’avoir une vision assez
réaliste du projet en cours. Selon la zone où le PPT se
situe à un instant (t) du projet, plusieurs facteurs
peuvent influer sur ce résultat comme par exemple :
L’anticipation des études
Les approvisionnements
Les effectifs
32. Fiche outil n°
Planning de livraison
La démarche Lean s’appuie sur le
principe du Just In Time (Juste à temps).
C’est pourquoi afin de ne pas engorger le
chantier il est obligatoire de livrer les
matériaux / matériels à l’avancement des
travaux.
Cette procédure a pour objet d’organiser la
planification, les conditions de livraison et
de déchargement ainsi que la gestion du
trafic pour tous les approvisionnements du
chantier.
La planification des livraisons peut être
effectué par l’intermédiaire du logiciel e-
Appro ou par demande e-mail. Plusieurs
informations générales seront à fournir de
manière à pouvoir respecter le protocole
instaurer par Bouygues Construction.
Les demandes doivent impérativement se
faire deux semaines à l’avance afin d’être
soumis au contrôle d’un conducteur de
travaux qui peut valider ou refuser la
demande d’un Sous-Traitant.
La semaine suivante, les conducteurs de
travaux pourront alors établir planning
hebdomadaire détaillé et optimisé en
fonction des demandes et des travaux.
1
33. Fiche outil n°
Planning de livraison
Procédure
Planning travaux, demandes de livraisons
e-Appro, Tableur
Papier, informatique
Responsables des lots, Chefs de chantier
La semaine qui précède les livraisons
À réaliser de manière hebdomadaire
• Organise la planification des livraisons
• Optimise les matériaux / matériels
entrant sur site
• Informe l’encadrement travaux des
moyens de levages, espace ou temps
nécessaire à la livraison
• Sert de base pour la réalisation du
PIC Dynamique
• Fluidifie le déroulement des livraisons
• Informe l’encadrement
• Approvisionnement du chantier en
temps réel
• Réduit le stockage
2
34. 3
Cette illustration est la première
étape d’une demande de livraison faite par
un Sous-Traitant sur e-Appro. Chaque
champ doit être obligatoirement rempli
conformément afin de pouvoir envoyer sa
demande.
Fiche outil n°
Planning de livraison
35. Cette illustration est la deuxième
étape d’une demande de livraison faite par
un Sous-Traitant sur e-Appro. Il doit
maintenant renseigner le créneau horaire
ainsi que le moyen de levage nécessaire
en fonction des disponibilités :
4
Fiche outil n°
Planning de livraison
36. • Le Sous-traitant effectue sa demande de livraison
complète via l’interface e-Apro ou par e-mail.
(conseil : dans le cas ou e-Appro n’est pas disponible,
un fichier type créé à l’aide d’un tableur peut être
fourni aux Sous-traitants afin qu’ils renseignent toutes
les informations générales nécessaires)
• Les demandes de livraisons devront être passées au
plus tard le mercredi après-midi de la semaine S à 16h
pour la semaine S+2.
• Les demandes de livraison pour la semaine S+2
seront validées ou refusées par le service travaux au
plus tard le Vendredi de la semaine S..
Tout refus sera accompagné d'un commentaire
explicatif. Le cas échéant l'entreprise devra modifier
sa demande.
• Au cours de la semaine S+1, le service travaux éditera
le planning hebdomadaire de la semaine S+2 et le
remettra au pôle logistique ou à l'homme trafic du
chantier qui s'en servira pour effectuer son contrôle.
(conseil : dans le cas ou e-Appro n’est pas disponible,
le planning hebdomadaire peut être créé à l’aide d’un
tableur afin de différencier toutes les zones de
déchargements ainsi que les moyens de levages
demandés en fonction des créneaux)
• Un représentant de l'entreprise concernée par la
livraison devra être présent pour assister au
déchargement. En cas d'absence lors de l'arrivée du
camion, ce dernier ne sera pas déchargé́ et devra
quitter le chantier.
5
Fiche outil n°
Planning de livraison
37. Fiche outil n°
Zones de stockage
La quantité de stockage est un bon
indicateur du niveau de gaspillage. C’est le
signe directement visible d’un schéma en
flux poussé.
Un chantier est souvent pollué par un
surplus de livraison qui encombre
fortement les zones travails ou de
circulations. Il n’est pas rare de voir des
matériaux ou du matériel rester plusieurs
semaines au même endroit.
Cela engendre des déplacements inutiles
pour les collaborateurs du chantier qui
doivent intervenir sur ces zones. Il y a
donc une perte de temps, une baisse de la
productivité et un risque de détérioration
du stockage.
C’est pourquoi les zones de stockages
doivent être optimisées au maximum. Il
existe une solution afin de limiter les
stockages : définir des zones de travail qui
auront chacune leur propre zone de
stockage dédiée, à l’intérieur de l’ouvrage
à réaliser. Cela permet de libérer
considérablement les zones extérieures et
force à envisager plus finement les
quantités à livrer.
1
38. Fiche outil n°
Zones de stockage
2
Procédure
Planning de livraisons, Planning travaux,
Règles standards Bouygues
Visuelle
Responsables des lots, Chefs de chantier
Après chaque livraison
Égale au temps de réalisation de la tâche
• Définit une zone de stockage propre à
chaque lot
• Optimise l’emplacement des
matériaux / matériels stockés
• Réduit le gaspillage
• Sert de base pour la réalisation du
PIC Dynamique
• Limitation du stockage
• Facilité de mise en œuvre
• Gain de productivité
• Libération d’espace de circulation
• Réduction des risques de dégradation
ou de vol
39. Fiche outil n°
Zones de stockage
3
Cette photo représente un stockage
sur une zone tampon conforme aux règles
standards Bouygues :
40. Fiche outil n°
Zones de stockage
4
• Lors de la signature du contrat de travaux entre
Bouygues et l’entreprise Sous-traitante, il est
nécessaire de fournir avec celui-ci les règles imposées
par les standards Bouygues en matière de stockage et
de sécurité. (conseil : faire régulièrement des rappels
aux Sous-traitants afin d’instaurer des automatismes)
• Les entreprises devront prendre toutes les dispositions
nécessaires pour dégager totalement les zones de
déchargement lors des livraisons afin de ne subir
aucun problème logistique par la suite. Il ne sera pas
toléré́ de stockage sur zones de déchargement.
• Des zones tampons spécifiques seront mises à
disposition des entreprises à l’extérieur et/ou
l’intérieur du bâtiment en fonction des possibilités et
de la localisation des travaux. Les emplacements de
ces zones tampon pourront faire l’objet de
modification en fonction de l’avancement des travaux.
• Le but principal de ces zones tampons est d’être
consommé le plus rapidement possible. Pour cela il est
nécessaire d’avoir convenu auparavant avec le Sous-
traitant concerné de livrer uniquement les matériaux /
matériels requis pour sa zone de travail.
• Cette zone tampon ne devra en aucun cas gêner les
circulations, l’avancement des travaux ou encore
compromettre la sécurité des utilisateurs. L’entreprise
sous-traitante devra rendre la zone propre et libre de
tout matériel et gravats.
• En cas de manquement à ces règles, des sanctions
financières ou refacturation d’heures de manutentions
devront être imposées afin de garantir le respect de
celles-ci par les Sous-Traitants.
41. Fiche outil n°
Le PIC Dynamique
Le PIC dynamique est un outil qui permet
de gérer l’espace en fonction du temps. Il consiste
en la gestion des livraisons et du stockage sur
chantier via une réunion logistique régulière.
Cet outil se met en place par le biais de deux
tableaux blancs. Un premier représentant le Plan
d’Installation de Chantier avec les différentes aires
de livraisons possibles sur sites et un second qui
possède tous les plans architecturaux des niveaux
du projet.
Le planning des livraisons doit également pouvoir
être associé à celui-ci.
L’atout majeur de cet outil est qu’il permet de
coordonner les livraisons de plusieurs chantiers
partageant des aires de livraisons communes.
L’autre fonction de celui-ci est d’optimiser au
maximum les zones tampons ou seront stockés les
matériaux et matériels.
Pour chaque livraison sont détaillés l’endroit et
l’heure du déchargement, la zone tampon où le
matériel sera stocké, et le moyen de
déchargement utilisé.
Grâce à cet outil il est donc plus facile de gérer les
flux et de les faire concorder avec l’avancement et
la problématique du manque de place.
Cette gestion est réalisée avec tous les chefs de
chantier présents sur site à intervalles réguliers
permettant de fiabiliser les livraisons de chacun.
1
42. Fiche outil n°
Le PIC Dynamique
2
Outil
Planning de livraisons, Zones de stockage
Marqueurs effaçables
Tableaux blancs PIC Dynamique
Pôle logistique, Chefs de chantier
Bihebdomadaire
15mn
• Fait le point sur les livraisons
• Définit une zone de stockage propre à
chaque lot
• Limite la co-activité
• Donne et remonte les informations
d’ordre logistique
• Organisation concrète des livraisons
• Optimisation du stockage
• Information sur les travaux en cours
ou à venir
• Rappels concernant la sécurité
43. Fiche outil n°
Le PIC Dynamique
3
Cette photo représente le premier
tableau blanc du PIC Dynamique. C’est sur
ce panneau que l’organisation des
livraisons s’effectuent.
44. Fiche outil n°
Le PIC Dynamique
4
Cette photo représente le deuxième
tableau blanc du PIC Dynamique. Toutes
les informations relatives aux zones
actuelles de l’opération sont représentées
avec un code couleur :
45. Fiche outil n°
Le PIC Dynamique
5
• Cette outil nécessite l’utilisation de 2 tableaux blancs
format A0 et 3 panneaux aimantables aux deux
premiers format A3. Le premier tableau blanc
représente le PIC des chantiers mitoyens et le
deuxième représente les plans architecturaux
simplifiés des étages du projets. Les 3 panneaux
aimantables quant à eux représentent les créneaux
horaires réservés par les entreprises en fonction de
leurs demandes (zone, moyen de levage…). (conseil :
laisser sur les fonds de plan uniquement les
informations relatives aux moyens de levages, aire de
livraison et gestion des déchets)
• La réunion PIC Dynamique se fait de manière
bihebdomadaire selon des jours et un horaire établis
par les intervenants. Un animateur est récurrent est
désigné par les missions OPC du projet. Il est
impératif qu’au moins un représentant par corps d’état
présent sur chantier participe. (conseil : il est
préférable l’animateur soit un représentant du pôle
logistique et que les participants soit les chefs de
chantier car c’est lui connaît, gère son programme et
ses approvisionnements de la semaine ; privilégier les
réunions le lundi et le mercredi afin d’organiser les
livraisons de la semaine en début et milieu de
semaine)
• La réunion commence par le point sur les livraisons
afin d’être sûr que les chefs de chantier soient bien au
courant des approvisionnements prévus. Il est
possible quelquefois que les chargés d’affaires
prévoient des livraisons via l’interface e-Appro sans
que les chefs soient mis au courant, voir même
d’accord.
46. Fiche outil n°
Le PIC Dynamique
6
• On commence par remplir les panneaux aimantés J ;
J+1 ; J+2 à l’aides marqueurs effaçables en
cohérence avec le planning hebdomadaire de
livraison.
• Le responsable de la réunion demande si des
livraisons (même petites ou rapides) sont prévues
sans accord avec l’encadrement. Il est nécessaire
d’avoir la connaissance de celles-ci, car ce sont ce
genre de « livraisons sauvages » qui peuvent bloquer
la production. En effet une camionnette garée en
double-file dans l’aire de livraison pendant 10mn peut
gêner le bon déroulement d’une livraison (bloque le
passage, empêche le retournement d’un semi-
remorque…) et ainsi avoir une accumulation de
conséquences pour la journée.
• Ensuite le responsable demande aux différents chefs
de chantier si ils ont des livraisons qu’ils auraient
oublié de soumettre via l’interface e-Appro et qui sont
nécessaires au bon déroulement du chantier. Le
planning hebdomadaire de livraison de la semaine S
ne peut être modifié qu’uniquement durant les
réunions PIC Dynamique. C’est une réunion
expressément dédiée à l’organisation de la logistique
où tous les acteurs sont présents. Il convient en cas
d’ajout ou de déplacement d’une livraison de la faire
valider par tous les participants afin qu’il n’y ait
aucune objection. (conseil : il faut adapter le contexte
de la demande aux besoins du chantier ; en aucun cas
les Sous-traitants doivent arrêter leurs demandes via
e-Appro pour la semaine S+2 en passant directement
par le PIC Dynamique pour la semaine S ; cela aurait
par la suite des conséquences anarchiques)
47. Fiche outil n°
Le PIC Dynamique
7
• La deuxième partie du PIC Dynamique peut alors ainsi
commencer. La réunion se déroule maintenant sur le
deuxième tableau blanc, celui réservé aux différentes
zones.
• Il convient maintenant de demander aux entreprises
quelles sont les zones d’évolutions de leurs engins de
chantier (ex : nacelles, grues, chariots élévateurs…).
Ces zones seront matérialisées en vert sur les plans
architecturaux concernés. (conseil : matérialiser sur
site les zones à l’aide de rubalise et d’affichage
préventif)
• Il convient ensuite de demander également quelles
seront les zones de travaux à éviter (ex : travaux en
hauteurs sur les façades, travaux sur les plafonds,
travaux sur les sols…). Ces zones seront matérialisées
en rouge sur les plans architecturaux concernés.
(conseil : matérialiser sur site les zones à l’aide de
rubalise et d’affichage préventif)
• Enfin vient le moment de définir aux Sous-traitants
des zones tampons pour leurs stockages. Le but est
de ne pas chevaucher les zones matérialisées
précédemment. Elles seront matérialisées en bleue sur
les plans architecturaux concernés. (conseil :
matérialiser sur site les zones à l’aide d’une bombe
aérosol et d’affichage informatif)
• Le but étant de ne chevaucher aucune zone entre
elles et de laisser les circulations communes libres et
dégagées. (conseil : accorder les zones centrales des
plateaux aux CET ; répartir les CEA dans les
différentes pièces périphériques du projet ; accorder
les pieds de façades et terrasses aux CC)
49. Présentation
Le 5S
Le 5S est un outil de progrès dans
l’esprit ISO 9001. L’application de cette
méthode propre au Lean Management
permet de construire un environnement de
travail fonctionnel et régi par des règles
simples, précises et efficaces. Les règles
doivent d’adapter en fonction des
spécificités propres à chaque opération.
Cette méthode dont le rôle principal est
d’aménager un environnement de travail
propre et ordonné, a pour objectif de
diminuer le risque d’accident et surtout de
supprimer les pertes de temps.
L’amélioration des conditions de travail et
du respect de l’environnement passe par la
simplification et l’autonomie en s’appuyant
sur des démarches visuelles.
Faire tourner ensuite la roue de Deming
est nécessaire afin de favoriser
l’amélioration continue. L’objectif étant de
satisfaire les intervenants et surtout le
client en ciblant la qualité, le coût et les
délais.
1
50. Présentation
Le 5S
2
• Moins de temps perdu pour retrouver
les matériaux ou matériels
• Limite le risque d’accident
• Meilleure motivation du personnel
• Renforce l’appropriation des projets
• Confronter les démarches
d’assurances qualité
• Obtenir rapidement des résultats
visibles par tous
• Réorganiser son espace de travail
dans l’application des ses tâches
quotidiennes en se motivant contre
la « routine »
• Améliorer son confort de travail et
sa productivité tout en supprimant
le gaspillage
51. Présentation
Le 5S
3
Cette démarche peut être synthétisée
selon l’organigramme donné ci-dessous.
Les fiches outils qui suivront cette
présentation présenteront chaque S selon
la méthode Lean appliquée à la
construction.
52. S n°
SEIRI
SEIRI
Débarras
Trier
Le sens premier de débarrasser est
« dégager ce qui embarrasse ». Cela
signifie donc faire le tri entre ce qui est
utile et ce qui ne l’est pas, « l’art de
savoir jeter ».
Dans le contexte 5S cela signifie faire la
différence entre l’indispensable, l’inutile
et se débarrasser de ce qui encombre le
poste de travail.
• Définir et appliquer les critères pour
éliminer l’inutile
• Classer le éléments selon la
fréquence d’utilisation
• Savoir traiter les causes de
l’encombrement
1
53. 2
Il s’agit de mener une campagne de
nettoyage efficace. Tout matériau ou
matériel abîmé ou inutile doit être mis à la
poubelle. Chaque déchet se doit d’être mis
dans la benne adéquate (déchet
dangereux, bois, ferraille, gravât…) :
S n°
SEIRI
• Gagner du temps
• Dépanner rapidement
• Bien gérer les outillages
54. S n°
SEITON
SEITON
Rangement
Ranger
Au sens propre du terme, « ranger
signifie mettre les choses en ordre
rapidement et couvre implicitement
toutes les procédures nécessaires à cet
effet.
Tant qu’on utilisera des objets, on aura
besoin de les avoir à portée de main, ce
qui explique que « le rangement » doit
être fait chaque jour. On évite ainsi de
perdre du temps à chercher.
« Pouvoir ranger » et retrouver en 30
secondes documents et outils usuels est
un objectif tout à fait possible.
• Établir les règles de rangements
• Classer les éléments selon la
fréquence d’utilisation
1
55. S n°
SEITON
2
Il s’agit de matérialiser les zones de
stockage à la bombe et à l’aide
d’affichage. Matérialiser également les
zones de circulation avec du tapis rouge et
les zones d’évolution d’engins à l’aide de
rubalise.
• Rangement et délimitation visuelle
• Structuration de l’espace de travail
• Amélioration de l’ergonomie de poste
56. S n°
SEISO
SEISO
Nettoyage
Nettoyer
Une fois chaque chose à sa place, il faut
veiller à la propreté des lieux.
Dans le contexte des 5S, cela signifie
éliminer les déchets, les saletés, les cors
étrangers afin que le poste de travail et
son environnement soit propre.
• Déterminer un standard de propreté
pour garantir le maintien du niveau
atteint
1
57. S n°
SEISO
2
Il s’agit d’établir un système de nettoyage
adéquat afin de garder les zones de
travails propres. Affecter des niveaux ou
des zones à des entreprises afin qu’elles
soient garantes du nettoyage.
• Inspecter les lieux de travaux
• Localiser les accès difficiles
• Établir les gammes de nettoyage
58. S n°
SEIKETSU
SEIKETSU
Ordre
Conserver en ordre et propre
C’est ce que l’on obtient lorsque l’on
prend l’habitude de se débarrasser des
objets inutiles, de ranger et de nettoyer.
Il s’agit de développer des habitudes
(appliquer les règles) et un effort
constant pour que tout reste en ordre.
• Mettre en place une organisation
facile à tenir rangée et propre
• Déterminer les indicateurs permettant
de vérifier le maintien des 5S
1
59. 2
Effectuer un planning de suivi du
nettoyage par les conducteurs de travaux.
Un premier constat est effectué par un
encadrant le lundi, puis transmis aux
responsables le soir pour une action
immédiate le lendemain. Un deuxième
constat est effectué le mercredi afin de
suivre les améliorations pour savoir si il
faut féliciter ou sanctionner les
responsables.
• Maintien de l’ordre
• Application durable
• Mise en évidence des anomalies
S n°
SEIKETSU
60. S n°
SHITSUKE
SHITSUKE
Rigueur
Impliquer et formaliser
Mettre en place un système permettant
de faire des progrès et de ne pas revenir
en arrière.
Sur le terrain, on applique ce qui a été
décidé : Qui, Quoi, Quand, Comment les
tâches sont réparties.
• Organiser des audits 5S
• Garantir le maintien des 5S par
l’amélioration permanente
1
61. S n°
SHITSUKE
2
Le délégataire ou Responsable SSE de
l’opération peut être la personne référente
dans le but de créer un audit interne. Il
sert à déterminer les améliorations
supplémentaires qui peuvent être menées
dans l’esprit d’augmenter les
performances. Il peut mettre en place un
système d’indicateur visuel sous forme de
smiley ou de de critère de notation sur
certains points.
• Pérenniser et respecter les règles
établies
• Fournir de nouvelles solutions