1. PAR : ABDERRAFI EL MAATAOUI
• Expert Comptable DPLE
• CSAA -AAOIFI
-
• CIMA CDIF UK
Le sommet de la Finance Islamique et Participative
Best Practices & Opérations Réussies
10 et 11 Décembre 2015
Gestion de liquidité des banques islamiques
2. 2
S
O
M
M
A
I
R
E
I- CARTOGRAPHIE DES RISQUES DES BIS
II- RISQUE DE LIQUIDITE DES BIS
III- GESTION ACTIF PASSIF (ALM) DES BIS
IV- LIQUIDITE ET BALE III
IV- LIQUIDITE ET IFSB
3. 3
Risque du
Marché ( taux
de profit..)
Risque de non
conformité à la
Sharia
I- CARTOGRAPHIE DES RISQUES DES BANQUES
ISLAMIQUES :
FOCUS SUR LE RISQUE DE LIQUIDTE
_____________________________________________Risque de
crédit
Risque
Commercial
Déplacé
RISQUE
DE
LIQUIDITE
Risques
opérationnels
( humains,
procédures..)Risque juridique
4. 4
VOLATILITE DESVOLATILITE DES
RENDEMENTS REELSRENDEMENTS REELS
DES ACTIFS ET DESDES ACTIFS ET DES
PROJETSPROJETS
VOLATILITE DESVOLATILITE DES
RENDEMENTS REELSRENDEMENTS REELS
DES ACTIFS ET DESDES ACTIFS ET DES
PROJETSPROJETS
MANIFESTATION DUMANIFESTATION DU
RISQUE DERISQUE DE
LIQUIDITELIQUIDITE
MANIFESTATION DUMANIFESTATION DU
RISQUE DERISQUE DE
LIQUIDITELIQUIDITE
RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
RISQUE DE RETRAITRISQUE DE RETRAIT
DES FONDS DES CIPDES FONDS DES CIP
PAR LES DEPOSANTSPAR LES DEPOSANTS
RISQUE DE RETRAITRISQUE DE RETRAIT
DES FONDS DES CIPDES FONDS DES CIP
PAR LES DEPOSANTSPAR LES DEPOSANTS
Lissage des taux de
rendement des CIP au
détriment des profits
des actionnaires
( PER & IRR)
Lissage des taux de
rendement des CIP au
détriment des profits
des actionnaires
( PER & IRR)
PREVENTION DUPREVENTION DU
RISQUE COMMERCIALRISQUE COMMERCIAL
DEPLACEDEPLACE
PREVENTION DUPREVENTION DU
RISQUE COMMERCIALRISQUE COMMERCIAL
DEPLACEDEPLACE
5. II- RISQUE DE LIQUIDITE POUR LES BANQUES ISLAMIQUES
___________________________________________
RISQUE DE LIQUIDITE : SIGNIFICATIF POUR LES BIS
5
RAISON 1 : les marchés interbancaires et monétaires islamiques sont
inexistants ou sous-développés
RAISON 2 : Les facilités des Banques Centrales ne s’accommodent pas
toujours avec la Sharia ( mécanisme PDR absent)
RAISON 3 : Les facilités à court terme des Banques Centrales ne
s’accommodent pas toujours avec la Sharia
RAISON 4 : La conformité à la Sharia impose des règles strictes
( adossement à des actifs tangibles, instruments de couverture classiques
interdits, restriction de vente des dettes,..)
Les BIS se voient obligées de détenir des niveaux de
liquidité élevées ( jusqu’ à 40% de plus que les BC)
IMPACT SUR LA RENTABILITE ET LA
COMPETITIVITE
6. II- RISQUE DE LIQUIDITE DES BANQUES ISLAMIQUES
perte d'opportunité
6
crise de liquidité et
incapacité à honorer les
engagements de la banque
DECALAGE ENTRE LES
RESSOURCES ET LES
EMPLOIS
IMPACT SUR LA
QUALITE DES
RESULTATS
IMPACT SUR LA
QUALITE DES
RESULTATS
IMPACT SUR LA
SOLVABILITE ET
LA PERENNITE
IMPACT SUR LA
SOLVABILITE ET
LA PERENNITE
7. ETUDE COMPARATIVE DANS LES PAYS DU GOLFE PORTANT SUR
65 BANQUES - PERIODE : 2008/2014 (SEM1)
IMF WP 15/234 – Nov 2015
BANQUES
CONVENTIONNELLES
BANQUES
ISLAMIQUES
% DES LIQUIDITES
/ TOTAL ACTIF 19,80% 23,00%
ROA 1,6 1,3
ROE 10,2 6,7
7
8. 8
MODELE
DOMINANT
D’INTERMEDIATION
BANCAIRE
ISLAMIQUE
1- Respect des piliers de la finance
islamique :
l’interdiction du Riba, de la
spéculation, du Gharar, et de
l’investissement illicite
Partage des pertes et des profits
Respect du principe d’adossement à
un actif tangible
2- Importance des
Comptes
d’Investissements
Participatifs CIP
rémunérés en
Moudarabah
- Refinancement «
Retail » bon marché
mais instable
3- Prédominance
du mode de
financement par
Mourabaha
( 66%)
9. IMPACT DU MODELE D’INTERMEDIATION BANCAIRE
ISLAMIQUE SUR LE RISQUE DE LIQUIDITE
_____________________________________________
9
BEAUCOUP DE DEPOTS
CONCENTRES DES
PARTICUIERS A
MATURITE COURTE
( WADIAA + CIP)
RISQUE DE « DIFFERENTIELS DE MATURITE »
+ RISQUE « ASSET LQUIDITY »
+ RISQUE « FUNDING LIQUIDITY »
RISQUE DE LIQUIDITE
CREANCES
MOURABAHA A DUREE
FIXE A CT OU A MLT
( IMMOBILIER)
PEU DE DEPOTS
CORPORATE &
INTERBANCAIRES
ACTIF PASSIF
10. Source : Development Bank- Islamic Research and Training Institute . ISLAMIC BANKING IN THE MENA REGION -
SALMAN SYED ALI - 2011
10
ILLUSTRATION : DECOMPOSITION DES ACTIFS DES BIS ( % DU TOTAL ACTIF) - ZONE MENA
11. Source : Development Bank- Islamic Research and Training Institute . ISLAMIC
BANKING IN THE MENA REGION - SALMAN SYED ALI - 2011 11
ILLUSTRATION :
12. II- RISQUE DE LIQUIDITE POUR LES BANQUES ISLAMIQUES
___________________________________________
12
L’adage bancaire : «une insuffisance de liquidité peut tuer
une banque rapidement, tandis qu'un excès de liquidité
peut la tuer lentement ».
IMPORTANCE DE LA GESTION ET
DE L’OPTIMISATION DE LA
LIQUIDITE
GESTION ACTIF
PASSIF ( ALM)
13. 13
III- LA GESTION ACTIF/ PASSIF ALM
_____________________________________________
14. 14
DEMARCHE D’IMPLEMENTATION ALM
11
22
33
STRUCTURATION DU COMITE ALM ET DE LA FONCTION ALMSTRUCTURATION DU COMITE ALM ET DE LA FONCTION ALM
ATTRIBUTIONS DU COMITE ALM ET RELATIONS
FONCTIONNELLES ( FINANCE- TRESORERIE – COMMERCIAL –
MARKETING – AUDIT SHARIA)
ATTRIBUTIONS DU COMITE ALM ET RELATIONS
FONCTIONNELLES ( FINANCE- TRESORERIE – COMMERCIAL –
MARKETING – AUDIT SHARIA)
IDENTIFICATION - MESURE ET GESTION DES RISQUESIDENTIFICATION - MESURE ET GESTION DES RISQUES
15. 15
DEMARCHE D’IMPLEMENTATION ALM
11
STRUCTURATION DU COMITE ALM ET DE LA
FONCTION ALM
STRUCTURATION DU COMITE ALM ET DE LA
FONCTION ALM
Rattachement hiérarchique :
Plusieurs configurations possibles : Département spécifique relevant de
la direction générale, de la direction financière, ou de la direction des
Risques
Composition : au minimum
DG – DAF – DR – DC - DALM
20. 20
DEMARCHE D’IMPLEMENTATION ALM
22 ATTRIBUTIONS DU COMITE ALMATTRIBUTIONS DU COMITE ALM
Diagnostic :
Equilibres bilantiels et en Hors bilan.
Exposition des risques par classe d’Actifs
Environnement : concurrence-clientèle- réglementation-
refinancement
Simulations des équilibres futurs (E/R) ( Analyse
différentielle – analyse de sensibilité - stress testing –analyse
d’impact,..) sur la base des propositions de la DAF et de la DC
Arbitrage entre la DAF et la DC
Suivi des décisions et analyse des écarts
Reporting : Tableau de bord périodique
21. 21
DEMARCHE D’IMPLEMENTATION ALM
33
IDENTIFICATION - MESURE ET GESTION DES
RISQUES
IDENTIFICATION - MESURE ET GESTION DES
RISQUES
Le Risque de liquidité ZERO n’existe pas.
Pas de recette miracle
Pas de modèle unique de réduction du risque de liquidité
Combinaison d’une batterie d’indicateurs de GAP :
Calcul des prévisions de flux entrants et sortants par maturité
contractuelle et/ou par des hypothèses statistiques ( +/-
pessimistes en fonction du « stress »).
Détermination des impasses de liquidités.
Fixation de limites de stock d’actifs liquides, rapportées soit à
ces impasses, soit au total de bilan.
Fixation de limites du financement de court terme.
Calcul des indices de sensibilité des déséquilibres E/R
22. 22
IV- LIQUIDITE ET BALE III
_____________________________________________
Le LCR calcule quotidiennement le taux de couverture des
sorties nettes de trésorerie par l’encours des actifs liquides
de haute qualité sur un horizon de 30 jours dans une
situation de tension sur la liquidité.
Ratio de couverture LCR =--------------------------------------------- >= 100%
Stock des Actifs liquides de
haute qualité
Sortie nette de cash sur 30 jours( Liquidity Coverage Ratio)
OBJECTIF : Résister à une crise de liquidité de 30 j
Introduction de 2 nouveaux ratios de liquidité:
Ratio à CT: LCR ( application progressive 2015 -2019)
NB : LCR MOYEN DES BANQUES MAROCAINES A FIN 2014 : 130%
23. 23
IV- LIQUIDITE ET BALE III
_____________________________________________
Ratio à MLT : NSFR
Le ratio structurel de liquidité à long terme est
calculé trimestriellement de manière à ce que
les actifs à long terme soient financés à l’aide
d’un montant minimal de fonds stables à long
terme.
Ratio structurel de liquidité = --------------------------------------------- >=
100% Financement stable exigé à 1 an
(Actif)
Financement stable disponible à 1 an
( passif)
( NSFR)
OBJECTIF : Résister à une crise de liquidité d’un AN
( application le 01/01/2018)
24. 24
V- LIQUIDITE ET IFSB
_____________________________________________
• Norme : IFSB 12 ( Mai 2012) et GN -6 (Avril
2015)
• Objectif : Adaptation des règles de Bâle III aux
IFI.
• Calendrier : calqué sur BALE III ( 2015 à 2019)
• Traitement détaillé du calcul du LCR
( journalier) et du NSFR
• Traitement des CIP restreints et non restreints
• Recommadations aux autorités de supervision
Profit que les stagiaires tireront de la présentation : les stagiaires adultes s'intéressent plus à un sujet s'ils savent dans quelle mesure ou pourquoi ce sujet est important pour eux.
Niveau de savoir-faire du formateur dans le domaine concerné : décrivez brièvement votre expérience dans ce domaine ou expliquez pourquoi les participants ont un intérêt à vous écouter.
Profit que les stagiaires tireront de la présentation : les stagiaires adultes s'intéressent plus à un sujet s'ils savent dans quelle mesure ou pourquoi ce sujet est important pour eux.
Niveau de savoir-faire du formateur dans le domaine concerné : décrivez brièvement votre expérience dans ce domaine ou expliquez pourquoi les participants ont un intérêt à vous écouter.
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Profit que les stagiaires tireront de la présentation : les stagiaires adultes s'intéressent plus à un sujet s'ils savent dans quelle mesure ou pourquoi ce sujet est important pour eux.
Niveau de savoir-faire du formateur dans le domaine concerné : décrivez brièvement votre expérience dans ce domaine ou expliquez pourquoi les participants ont un intérêt à vous écouter.
Profit que les stagiaires tireront de la présentation : les stagiaires adultes s'intéressent plus à un sujet s'ils savent dans quelle mesure ou pourquoi ce sujet est important pour eux.
Niveau de savoir-faire du formateur dans le domaine concerné : décrivez brièvement votre expérience dans ce domaine ou expliquez pourquoi les participants ont un intérêt à vous écouter.
Profit que les stagiaires tireront de la présentation : les stagiaires adultes s'intéressent plus à un sujet s'ils savent dans quelle mesure ou pourquoi ce sujet est important pour eux.
Niveau de savoir-faire du formateur dans le domaine concerné : décrivez brièvement votre expérience dans ce domaine ou expliquez pourquoi les participants ont un intérêt à vous écouter.
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